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Le lien entre un poison alimentaire qui a accompagné l’esclavage des noirs, le Manioc et une monnaie coloniale qui entretient la pauvreté des noirs encore en 2025, le Franc CFA.

Ya-t’il un lien entre le crétinisme du manioc et la liste des seuls pays d’Afrique noire qui continuent d’utiliser une monnaie coloniale appelée le Franc CFA, alors que les mêmes pays d’Afrique du Nord colonisés par la même France ont créé leur propre monnaie et de même pour les anciennes colonies d’Asie comme le Laos, le Vietnam et le Cambodge ?

Avant de répondre à cette question, il convient de répondre au préalable à une autre question, à mon avis, beaucoup plus importante.

Question : depuis quand les esclavagistes et les scientifiques français sont au courant du fait que le manioc crée le crétinisme, c’est-à-dire rend bête ?

Réponse : Depuis l’an 1640.

Question : depuis quand les populations africaines sont informées de la toxicité du manioc ? Depuis quand la communauté scientifique africaine est au courant du fait que le manioc rend bête et extermine nos populations africaines ?

Réponse : Ils ne sont toujours pas au courant !

Question : Pourquoi le manioc est même l’aliment le plus financé à la culture en Afrique Noire, par l’Union Européenne, la Banque Mondiale, le Fond Monétaire Internationale, alors que sur le plan purement mathématique, il n’y a pas match sur la productivité d’une tonne à 3 tonnes à l’hectare par an et les céréales, comme le riz, le maïs, le blé, le tournesol, le colza qui sont à 10 tonnes à l’hectare par trimestre, c’est-à-dire, tous les trois mois ?

Réponse : Une fois qu’on a découvert en 1640 que le manioc rend bête, et qu’on a besoin d’une Afrique dont la population ne doit pas dépasser 1 milliard d’habitants et de surcroit atteints du crétinisme, pourquoi se priver d’un tel poison ?

Question : Comment est-ce possible que les scientifiques et les esclavagistes français sont au courant du fait que le manioc rend crétin depuis l’an 1640 alors qu’aujourd’hui en 2025, les intellectuels et les scientifiques africains qui continuent de croire à la sorcellerie et à un Jésus qui viendrait les sauver, ne sont pas au courant ?

Réponse : la réponse à cette question se trouve au Vatican, avec la bulle papale de 1454.

Le site Le Media de l’Histoire Hérodote titre :

“8 janvier 1454 : La bulle Romanus Pontifex de Nicolas V”

Voici ce qu’il écrit :

Le 8 janvier 1454, selon l’expression consacrée, le pape Nicolas V « fulmine » une bulle mémorable, Romanus Pontifex, par laquelle il encourage le roi du Portugal Alphonse V à combattre et assujettir les « sarrasins, païens et autres ennemis du Christ où qu’ils soient ».

Le pape vient alors d’apprendre la chute de Constantinople aux mains des Turcs et en a été bouleversé comme beaucoup de chrétiens. Par cette bulle, il encourage donc le roi du Portugal et ses marins dans leur entreprise de contournement du continent africain, destinée à prendre à revers l’empire ottoman.

Cette entreprise a débuté avec la prise de Ceuta en 1415.

Dans la même bulle, rédigée à la demande des Portugais, conservée à Lisbonne et jamais publiée, le pape se dit satisfait d’apprendre la conversion à la foi chrétienne d’une grande partie des noirs capturés ou achetés par les Portugais.

Source : https://www.herodote.net/almanach-ID-3462.php

Jusqu’ici vous ne voyez pas le lien avec le manioc n’est-ce pas ?
Oui, je le sais.

Dans la leçon qui suit, vous verrez que ce sont les prêtres catholiques qui vont être déterminants, non seulement à découvrir le manioc est très dangereux, mais à décider qu’il faut l’administrer aux esclaves noirs, avec cette phrase : il y a des siècles que l’héroïne est mortelle, mais est-ce qu’elle a décimé la population turque qui la prend ?

En d’autres mots : « le manioc est mortel, mais les esclaves noirs qui vont le manger, ne seront pas tous décimés et ça nous va comme cela ».

Abonnez-vous à l’école africaine des insoumis, la Pougala Academy en ligne, pour découvrir ce que l’école coloniale refuse encore aujourd’hui de vous enseigner.

Et pour cause : un système prédateur ne donnera jamais à ses victimes les moyens pour se débarrasser de lui.

Jean-Paul Pougala

Jeudi le 10 avril 2025

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