Mesdames et Messieurs,
Amis du Cameroun,

En date du 29 juin 2020,  la Diaspora  Combattante et Révolutionnaire à travers le CCD a écrit au premier des députés, à savoir M. Richard Ferrand, membre du LaREM et de la majorité présidentielle, pour informer l’ensemble de la Représentation  du peuple français à l’Assemblée Nationale, de ce qu’au Cameroun nous traversons une période très tumultueuse du fait de l’instabilité socio-économique et politique; situation, en grande partie, due à la guerre dans les régions du No-So.

À cette occasion, nous avons pointé du doigt la mauvaise foi du régime illégitime qui se refuse à tout dialogue entre les différentes forces vives de la nation afin de solder :

D’une part le contentieux historique qu’il y a entre le Cameroun francophone et le Cameroun anglophone.

Et d’autre part pour assainir le climat sociopolitique délétère qui prévaut sur l’ensemble du pays du fait de la crise postélectorale.

Ayant longtemps constaté la mauvaise foi et l’entêtement du régime en place, nous avons prié les élus du peuple français à l’A.N de veiller à ce que des fonds d’aide remboursable ou non ne soient plus alloués au régime dictatorial et usurpateur de Yaoundé.

Nous avions par la même occasion écrit aux différents organismes internationaux et aux pays du G7 pour leur faire la même demande.

C’est ce qui a justifié notre rassemblement du 26 octobre 2020 devant l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au 13 Av. Franklin Roosevelt Paris 8ème. Nous nous y étions rendus en bon nombre pour protester contre une aide de 10 milliards Frs cfa soit 20 millions d’euros alloués au Cameroun et aux pays de la Minusca pour renforcer leurs équipements militaires. L’Allemagne en avait été fort embarrassée et avait promis de ne plus recommencer…

Le 16 février dernier, nous avons pris connaissance d’un décret signé de M. Paul Biya, le président illégitime du Cameroun, stipulant que la BPI et STANDARD CHARTERED BANK ont signé un accord de prêt avec le Cameroun d’un montant de 55 milliard de Frs pour l’achèvement du stade d’Olembe pour lequel plus de 113 milliards ont déjà été débloqués et utilisés.

Nous sommes aujourd’hui sidérés et déçus de voir une banque publique d’investissement s’aventurer dans un accord de prêt avec la dictature sanguinaire de M. Biya.

Cependant, nous savons qu’une fois l’accord signé, il faut perfectionner l’emprunt…

Puisque dans toute négociation précédant la mise à disposition des fonds, il y a un point ou un motif pour lequel tout accord de prêt peut bel et bien être annulé…Même si les fonds sont mis à disposition et que le contrat de prêt comporte une date d’effet et une date d’échéance,  y compris les modalités de remboursement et leur quantité par période. Nous conviendrons que l’exemple patent d’une information dissimulée au cours des discussions préalables peut bien être un motif valable et suffisant.

Lorsque nous savons que la mafia qui gouverne le Cameroun excelle dans la production de faux rapports  de bonne gouvernance, nous sommes enclins de dire haut et fort que sauf à être de mauvaise foi, la BPI et Standard Chartered BANK possèdent des arguments assez solides et suffisants pour mettre un terme à cette mascarade criminelle économico-financière.

Tout porte d’ailleurs  à croire que la BPI FRANCE n’a fait aucun screening bancaire à l’égard du Cameroun avant de s’engager dans cette dynamique, ce qui implicitement nous amène à croire que BPI est une banque mafieuse voire criminelle.

Est-ce que la BPI et STANDARD  CHARTERED BANK savent que leur client le Cameroun est en état de surendettement ?

Est-ce  que la BPI et la STANDARD CHARTERED BANK savent que le Cameroun est parmi les pays les plus endettés d’Afrique ?

Est-ce  que la BPI et la STANDARD CHARTERED BANK savent que le Cameroun, qui jadis était un pays non endetté et surtout vertueux en matière de gestion économique, est aujourd’hui endetté à hauteur de plusieurs dizaines de milliards de dollars ? Ce montant est de loin supérieur au 20 milliards révélés par le régime mafieux du Cameroun qui nous fournit ses propres données issues du service de la dette.

Selon les Agences de notation Standard and Poor’s & Moody’s pour les USA, Fitch pour la France, le rating du Cameroun se trouverait entre B- et C,  et lorsque nous prenons en compte les réalités socio-économiques  actuelles  et la capacité du régime de Yaoundé à fournir des informations fausses ou non correctes, tous les experts s’accordent à reconnaître que la véritable note du Cameroun c’est bel et bien C. Donc à une petite longueur de la note D qui signifie Default et qui entraîne, comme vous le savez, la mise sous tutelle du pays par les bailleurs de fonds internationaux.

La situation socio-économique et même sécuritaire du Cameroun est délétère, d’où la nécessité pour les bailleurs de fonds d’exiger un retour à la PAIX, la SÉCURITÉ et la STABILITÉ avant toute discussion pour une quelconque opération de financement.

Or nous savons tous que pour remplir ces conditions, la TENUE d’un DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF s’impose avec acuité.

Ce sans quoi rien ne sera possible, y compris la justification d’un quelconque prêt pour quelque projet d’infrastructure que ce soit.

LA SEULE ET UNIQUE CONDITION POUR PRÊTER C’EST: LA PAIX, LA STABILITÉ ET LA SÉCURITÉ !

LE CHEMIN QUI MÈNE À LA PAIX C’EST : LE DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF !

ZERO DIALOGUE !  ZERO PRÊT !

LA DIASPORA COMBATTANTE ET RÉVOLUTIONNAIRE A DONNÉ JUSQU’AU MERCREDI 10 MARS À CES DEUX BANQUES POUR SE PRONONCER SUR L’ANNULATION DU PRÊT, SINON DES MANIFESTATIONS D’ENVERGURE SERONT PROGRAMMÉES LES JOURS SUIVANTS.

CAR EN FIN DE COMPTE C’EST LA PATRIE QUI TRIOMPHERA !

Fait à Paris, le 08 mars 2021

Pour la Diaspora Combattante et Révolutionnaire

Le Général-Président Robert WAFFO WANTO

Related Posts