Je sors de mon silence et je réitère mon refus à la castration et à la lobotomisation.
Je m’interroge sur le fait qu’une représentation diplomatique soit aussi facilement pénétrable ?
Faut-il alors vraiment croire à une certaine opinion selon laquelle Biya et ses clercs auraient quand même réussi l’exploit d’abroutir et de cancrétiser un nombre considérable de camerounais depuis son long règne interminable ?
Je m’interroge dis-je ! Sur Comment comprendre qu’après le saccage de nos différentes représentations diplomatiques,des camerounais et pas des moindres se soient tout simplement contenter de dénoncer les actes de violences sans toutefois exiger en retour des comptes sur les raisons pour lesquelles ces Ambassades n’étaient pas gardés au moment de leur mise à sac ?
Je m’interroge encore et encore sur le fait que chaque représentation diplomatique qu’en plus des fonds alloués pour son fonctionnement dont celui dédié à la sécurisation de ses locaux,son service consulaire génère des fonds considérables mais curieusement il n’existe aucun agent de sécurité en poste ?
Je m’interroge et je cherche des réponses de qui des gouvernants ou des saccageurs sont les vrais responsables du massacre de l’image de notre cher patrie ?
Il est donc clairement établi que les responsabilités dans cette affaire sont largements partagées et que ceux qui nous gouvernes ont larmentablement échoués comme il est de coutume.
Si non je m’interrogerais encore comment est-ce possible qu’une mission diplomatique avec autant de ressources financières soit incapable de sécuriser ses locaux ?
Je m’interrogerais également sur la pléthore d’agents consulaires et attachés militaires dans ces pays où nos représentations diplomatiques sont tout le temps violées au point où certains violeurs fassent pipi sur les effigies du Roi paresseux ?
Face à ces manquements graves qui n’honorent nullement notre pays, je pense pour ma part que la bonne gouvernance et la démocratisation doivent non seulement rester au coeur du débat et de l’actualité mais constituées une problématique Nationale.
Il est également temps que le peuple Camerounais quitte définitivement ce silence complice dont il est encore lui même victime pour exiger désormais des comptes à tous ceux et celles qui sont nommé(e)s, élus et payé(e)s pour servir la nation et non pour se servir.
Simplice Smith Djomo Djomo II,
President African Youth for development,
Pan-africanist Committed to Change and Progress.