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Chaque fois qu’un enfant africain meurt de désespoir, en tentant de traverser la Méditerranée, tous les parents, tous les adultes, tous les économistes africains que nous sommes, doivent se sentir responsables de ce drame, pour n’avoir pas réussi à faire de cet enfant l’instrument des solutions aux problèmes d’indigence qui l’ont poussé au départ.

Pour n’avoir pas réussi à amener cet enfant rebelle qui n’accepte pas la misère de masse, un protagoniste pour convertir le feu qui brûle en lui, en moteur allumé pour transformer l’enfer de son village en un jardin arboré d’opportunités à inventer soi-même.

Souvent, les enfants qu’on définit de difficiles ou de têtus, et qui finissent presque tous en échec scolaire, et se mettent sur la route de départ clandestin, vers l’Europe, sont en réalité des génies incompris que la société n’a pas su orienter, intégrer.

Qu’est-ce que la république a prévu pour ces enfants ?

L’institut d’Etudes Géostratégiques (ieg), a proposé à travers la Pougala Academy au gouvernement camerounais, un programme pour une école de la deuxième chance destinée à ces enfants qui n’ont pas trouvé leur place dans le système scolaire classique.

Nous pensons une grave erreur stratégique et une faute politique, la voie suivie par le gouvernement camerounais de former les jeunes à des métiers dans des filières bloquées et donc qui ne recrutent pas.

Pire : A quoi cela sert-il de former des personnes enfants à utiliser Word, Excel ou PowerPoint alors qu’on sait très bien que cela n’est indispensable au recrutement dans aucune filière économique ?

Ici aussi, comme pour l’école d’excellence dont je vous ai parlée il y a quelques jours, cette école de la deuxième chance ne suit pas le modèle scolaire camerounais et donc, ne va pas préparer les enfants aux examens officiels camerounais.

Ici, nous mettrons en action un mélange entre le système d’apprentissage suisse, russe et chinois dit de la Vocational School dans une quinzaine de filières prioritaires de la vie quotidienne en lien avec l’alimentation, qui permettent à l’enfant de se mettre à son compte et non plus aller chercher du travail.

Le Ministre camerounais de la jeunesse Mounouna qui était la première autorité à valider l’idée, de notre école de la deuxième chance, dans le cadre de l’accord de partenariat entre le Minjec et ieg, m’a personnellement assuré que nous pouvons continuer les travaux, parce que ce sont ses mots, ils soutiendra “tout ce qui permet d’alléger les souffrances de la jeunesse camerounaise.”

Est-ce-que les autres ministères comme le Minefop lui donneront-ils raison ?

Il faudra aussi trouver avec le gouvernement camerounais, les mécanismes de financement de l’école, pour que l’entrée de notre école à vocation sociale, soit gratuite pour tous les enfants en échec scolaire qui, très souvent viennent des familles les plus pauvres.

En attendant, nous continuons les travaux.

Après-demain mardi le 1er avril 2025,en marge de la formation des nouveaux industriels africains pour préparer ceux qui veulent investir dans en Afrique demain depuis la diaspora, je donnerai une conférence gratuite à la librairie Tamery à partir de 15 heures.

Prévoyez l’argent pour acheter ma montre Pougala Watchs.

Suivra un dîner de préparation du voyage en Chine du 12 avril 2025, pour tous les anciens diplômés de la Pougala Academy depuis le Rinvindaf Paris-1.

  • Contactez la librairie Tamery pour réserver la montre à 15€ (je crois) avant de venir.
  • Contactez le secrétariat pour vous identifier comme Rinvindaf, avant de vous joindre à nous en Chine le 12 avril.

Jean Paul Pougala

Dimanche le 30 mars 2025

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