Au cour des années 80 de plus en plus de voix s’élèvent dans le monde entier pour, non seulement réclamer,non seulement la apartheid, mais aussi la libération du leader de l’ANC, en prison depuis une vingtaine d’année.
Aux USA, ce sont les étudiants et d’anciens étudiants qui menacent les Universités qui ont,d’une manière ou d’une autre, le soutien des entreprise qui font les affaires en Afrique du Sud, le boycotte y est total.
En France, c’est l’épouse du chef de l’Etat, Danielle Mitterrand qui, via sa Fondation,se fait entendre.
C’est donc la raison pour laquelle, dès sa libération,Madiba fit de la France l’une de ses première destinations.
Ne parlant pas un mot de Français, et Madame Mitterrand pas un mot d’Anglais, c’est tout naturel que les deux eurent besoin d’un interprété.
Ancien Conseiller Technique du Ministre Max Galo, ancien Maires de la ville de Courcouronnes en région parisienne, ville dans laquelle le chemin d’un certain Gaston Kelman croisa le sien, mais surtout ancien professeur au Togo et surtout aux USA, c’est Bernard Bragard qui eut l’honneur d’être l’interprète de l’Homme d’alors le plus admiré,et convoité de la planète.
Avant de vous parler de cet épisode avec l’idole noir planétaire, l’Homme qui est connu pour ses prises de position tonitruantes,et qui a depuis sa tendre jeunesse fait corps avec la clairvoyance, fustige l’attitude bicéphale de son pays,la France, capable de se battre contre l’apartheid en oubliant qu’elle a commis des exactions inqualifiable au Cameroun et en Algérie.
Il effleure aussi son séjour africain au début des années 70, séjour durant lequel il fit un tour en Côte d’Ivoire pour constater l’innommable, et ensuite mis le cap sur le Cameroun en 1972,avec quelques copains, à bord de leur 2 chevaux.
Le détail de cette histoire est à voir dans la vidéo qui accompagne ces écrits.
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