Le deuxième pilier est le pacte éducatif et de la jeunesse.
Le MRC doit faire de l’éducation une priorité nationale. La démocratie comme le développement se bâtissent avec des citoyens bien éduqués et bien formés, éclairés et mobilisés. Il n’y a pas de démocratie sans démocrates et la démocratie n’est meilleure que lorsque le peuple ne se laisse pas abuser par des mots; lorsqu’il exerce de façon éclairée son pouvoir de souverain. Le développement ne se réussit qu’avec des femmes et des hommes formés au meilleur de la science et de la technologie, créatifs et portés à l’innovation permanente. La formation scientifique et transformer en richesses, sources du bien être collectif, nos extraordinaires ressources naturelles, mais aussi de créer des richesses nouvelles à partir des seules ressources de l’intelligence. Le MRC entend proposer au pays, le moment venu, un plan alternatif pour une éducation centrée sur la maîtrise de la science et de la technologie dès le cycle de l’éducation de base et orientée vers des résultats mesurables. L’éducation secondaire et l’enseignement supérieur en particulier ne seront plus des secteurs uniquement consommatrices des ressources de la nation, ils deviendront des secteurs moteurs de la production des richesses de l’intelligence et du développement industriel.
La question de l’éducation est une dimension du pacte jeune Ce pacte jeune est un défi au présent et un pari sur l’avenir. Défi au présent parce qu’il s’agit de rechercher dès maintenant les solutions les plus efficaces au problème du chômage massif, endémique et intolérable des jeunes; d’apporter des réponses au problème du taux de déperdition inacceptable des jeunes sortis de nos écoles et universités et qui finissent pour la plupart en chômeurs déguisés en exerçant des emplois précaires sans rapport avec leur formation, après tant d’années de sacrifices pour eux-mêmes, pour leurs familles et pour la Nation. C’est autant de talents et d’énergie perdus pour le développement du pays. Sans attendre d’être en capacité de gouverner, le MRC veut travailler avec ces jeunes, dans les quartiers de nos villes, dans les villages, partout où ils se battent pour se former et pour survivre, afin de trouver, avec eux, des réponses imaginatives et innovantes qui permettent de préserver leur dignité.
Une première piste pourrait être la création d’un Service National de Solidarité pour le Développement du Cameroun (SENASODEC). Il serait un cadre de brassage et d’expression de la solidarité multiforme entre les régions du pays et entre les générations et les différentes couches de populations. Il s’agirait également d’un cadre transitoire de recadrage ou de réajustement de la formation initiale des jeunes diplômés en fonction des besoins du marché de l’emploi. Il pourra constituer par ailleurs le cadre d’accueil de certaines initiatives des jeunes d’ici comme de la diaspora qui agissent pour l’instant de façon isolée pour apporter leur solidarité à nos compatriotes en particulier ceux des zones rurales, notamment sous forme de soins de santé spécialisés.
MRC