Mohamed/ Saleck a écrit : à propos de notre “historien-hasardeux” Ely o Sneiba.
<< La grenouille qui veut se faire aussi grosse comme un bœuf >>.
C'est malheureusement l'impression que j'ai eu en lisant mon confrère ( fils de ma région ) Ély ould Sneibe lorsqu'il a voulu , dans un élan épique , remettre les pendules à l'heure s'agissant de l'origine du peuplement de la Mauritanie .
En << expert >> en la matière et axant , paradoxalement, sur la région du fleuve – source de la<< ne’grification >>de l’espace mauritanien – mettant en exergue quelques ensembles maures dont le sien , notre historien par défaut galvaude , à bon escient , des faits historiques jusqu’ici têtus . Comme si le grand empire du Ghana n’a jamais existé ! Comme si notre historien n’est pas un natif du Hodh! Comme si la capitale ( Coumbi-Saleh) de ce jadis très florissant empire n’était pas au Hodh , à 45 km au sud-est de Timbedra ( puits de Badara en Soninké ) , selon les historiens et archéologues dont le plus célèbre Serges Robert qui a conduit plusieurs excursions de fouille à Coumbi Saleh et à Noudach ( au nord de Tamchekett ) . Ely , avec tout le respect que j’ai pour vous en tant que compatriote d’Aioun , je dois vous dire que vous me décevez avec votre longue plongée << amateuriste >> à travers l’histoire de notre cher pays multiculturel et multiethnique . Vous avez bouleversé nos modestes connaissances d’histoire acquises par tant de labeur dispensés par nos illustres profs en l’occurrence : Ben hadj de Tunisie , Niokane Adama et Diakite’ Abdoulay tous deux de Mauritanie . Ce dernier est un sortant de l’Université Anta Diop du Sénégal . Mon conseil à vous:
Après avoir pris soins de vos leçons d’histoire , soyez modeste , car certainement la plus dure tâche qui attend , sur sa voie , tout intellectuel qui s’adresse à sa nation est de savoir être modeste , objectif, neutre ou d’esprit indépendant. À défaut , vous ne serez qu’un simple partisan d’une cause perdue d’avance puisqu’en perte de vitesse. Tôt ou tard , c’est le verdict de l’histoire qui vous condamnera.
De Mohamed/ Saleck. Aioun