Dans cette seconde partie de l’entretien avec Madame Manga, l’essayiste accuse la France de tricherie avec ses anciennes colonies. Selon elle, dans le cadre de la coopération, le pays des droits de l’Homme envoyait ses ressortissants en Afrique munis de faux diplômes, ce qui aurait courroucé Amadou Ahidjo, alors Président du Cameroun, qui décidât de mettre fin à cette coopération lorsqu’il découvrit ce manège. Le leader camerounais serait allé de découvertes en découvertes; une autre d’entres elles fut de découvrir, en se rendant en Chine, ce qui semble t-il était fortement déconseiller par l’Elysées aux Chefs d’Etats Africains, que les marchandises qui étaient livrés dans son pays, non seulement provenaient du pays de Mao, mais aussi valaient presque 10 fois moins le prix de revente par la France qui avait le quasi monopole sur le partenariat commercial avec ses anciennes colonies. Le Franc CFA, tant décrié aujourd’hui, le fut déjà en son temps par Amadou Ahidjo, après s’être rendu compte que cette monnaie, qui leur était imposée par la France, ne valait rien en dehors de l’hexagone. Ce serait pour ces raisons, et bien d’autres, toujours relevant de la duperie, que Amadou Ahidjo prit la décision de faire former les officiers de l’armée de son pays par Israël, au détriment de la France, ce qu’a poursuivit son successeur. Nous apprenons également dans cet entretien quel fut le salaire d’Amadou Ahidjo, il serait intéressant de savoir celui de son successeur, que Madame Manga dit ne pas savoir… JMTV+