(texte)

Ou est-ce que Paul Kagame, le Caligula africain, mais chouchou de l’Occident passera à l’histoire comme le plus médiocre des chefs d’états africains ?

Première partie

LES FAITS : LA REALITE DU TERRAIN

Le Rwanda cumule quatre problèmes décisifs :

1) C’est un pays enclavé. Le problème est que comparé à la Suisse, cette dernière fait tout pour être acceptée et désirée par les voisins, alors que le Rwanda fait tout pour être insupportable, détestable. Chaque matin, ce sont des milliers des citoyens des pays voisins qui font la queue pour aller travailler en Suisse. Ce qui fait que les voisins ne se rendent même plus compte que la Suisse se sert sur leurs ports pour importer et exporter ses productions industrielles.

2) C’est un pays minuscule : 26 340 km2, pour une population estimée à 13,78 millions d’habitants. Soit 523 habitants au km2. La Suisse c’est 209 habitants au km2, le Cameroun c’est 52 habitants au km2.

3) L’essentiel des zones cultivables se trouve dans les montagnes et les collines. Sa superficie cultivable est 1 385 000 ha. Selon la Banque Mondiale : “Au Rwanda la superficie des terres cultivées représente 56,78% de la superficie cultivable soit en 2004 786 423 ha sur 1 385 000 ha”. Aujourd’hui en 2025, l’Institut National de la Statistique du Rwanda (NISR), dans son rapport annuel pour l’année 2024, montre que la superficie dédiée à l’agriculture et à l’élevage au Rwanda a atteint 2,376 millions d’hectares, représentant ainsi 58 % de la superficie totale du pays.

4) La densité de la population est très forte. Pour comparaison, la Suisse a une superficie de 41 285 km2 et une population de 8 670 300 habitants, ce qui correspond à une densité de 209,1 hab./km2. La surface productive du pays (urbanisée et cultivée sans eaux, montagnes et surfaces improductives) couvre 30 753 km2. C’est-à-dire que la Suisse utilise 30 753 km2 pour nourrir la même population qu’au Rwanda alors que ce dernier pays a à disposition moins de la moitié de cette superficie pour une population presque le double.

Le 11 Mai 2000, le magazine économique britannique The Economiste met à sa couverture un titre :

Hopeless Africa (Une Afrique sans espoir)

L’analyse commence comme ça :


Au début du XIXe siècle, Freetown(capitale de la Sierra Léone) était une ville isolée et impaludée, mais aussi un lieu d’espoir. Cette colonie pour les Africains démunis venus d’Angleterre et les anciens esclaves des Amériques était devenue la principale base en Afrique de l’Ouest pour faire respecter la loi britannique qui abolit la traite négrière.

Au début du XXIe siècle, Freetown symbolise l’échec et le désespoir. La capitale de la Sierra Leone est peut-être moins brutalisée que d’autres régions du pays, mais ses habitants sont néanmoins physiquement et psychologiquement marqués par des années de guerre, et cette semaine, ils ont dû assister au retrait des travailleurs humanitaires étrangers.

La mission de maintien de la paix des Nations Unies avait dégénéré en un véritable désastre, remettant en question la volonté du monde extérieur de contribuer à mettre fin aux combats non seulement en Sierra Leone mais dans toutes les autres guerres terribles qui ont ravagé l’Afrique.

En effet, les difficultés d’aide à la Sierra Leone paraissant si insurmontables et la Sierra Leone semblant incarner une grande partie du reste de l’Afrique, il commençait à sembler que le monde allait tout simplement abandonner le continent tout entier. (…)

Source : https://www.economist.com/leaders/2000/05/11/hopeless-africa

Cette analyse va créer un tôlé mondial et les auteurs accusés de racisme anti-africain. Dans de nombreux médias en Occident, des experts montent au créneau pour expliquer pourquoi The Economist s’est trompé, alors que l’Afrique serait le continent de l’avenir, où tout serait possible.

Mais en réalité, le magazine britannique n’a dit qu’une partie de la vérité, mais la vérité quand même. Mais je me suis intéressé à l’époque à la question, parce que je trouvais suspecte cette défensive en masse des africains. Je tenais à savoir ce que cet engouement vers une Afrique d’espoir cachait.

Et j’ai fini par comprendre que The Economist avait mis le pied dans le plat d’un monde capitaliste figé, où la chute du mur de Berlin aurait signifié la « Fin de l’Histoire » de Fukuyama. Désormais, tout le monde devait vivre heureux, puisque l’ennemi de toujours, l’Union Soviétique avait disparu, il n’y avait donc plus de raison que le monde entier ne se retrouve pas dans la prospérité.
Pendant la période de la Guerre Froide, on avait le prétexte de dire que c’est à cause de l’Union Soviétique et des communistes que l’Afrique ne profitait pas de la prospérité mondiale. 11 ans après la chute du mur de Berlin de 1989, rien ne semblait avoir bougé sur la pauvreté des Africains.

Mais j’ai découvert une autre raison de cette montée de boucliers contre The Economist : dire que la Sierra Leone avait copié tout ce qu’on lui avait indiqué depuis l’Angleterre, jusqu’aux lois et au système éducatif, sans qu’on voit le moindre résultat positif, était une manière directe de s’attaquer à tous les organismes internationaux qui avaient développé leur prestige sur la capacité d’aider un pays à sortir de la pauvreté comme la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International.

C’est à partir de ce moment que pour contredire The Economist, tous vont prendre un nouveau pays, sur lequel on va construire un narratif complètement mensonger qui a l’avantage d’être déjà sous les réflecteurs de la presse mondiale à cause d’un génocide où des centaines de milliers de personnes sont mortes en 1994, le Rwanda !

Dès le mois de juin de l’an 2000, tout se met en place pour faire du Rwanda, tout le contraire de l’analyse de The Economist et qui pourrait ainsi justifier les colossales sommes d’argent dépensées pour soi-disant venir en aide aux pays pauvres.

Dire que le Rwanda va très bien, permettait de valider une narration mais surtout, pour justifier la politique des organismes d’influence et de corruption comme USAID, qui est en ce moment sous l’audit complet de Elon Mursk choisi par le président Donald Trump à la tête du DOGE, le département chargé de l’efficacité administrative des Etats-Unis.

Paul Kagame arrive à point nommé comme ce symbole narcissique qu’on va utiliser, pour mentir au monde que le système de financement international aux pays pauvres marche. En quelques années, le Rwanda va devenir ainsi, l’un des pays au monde recevant les aides financières de l’Occident par tête d’habitant.

On a récemment appris des premières découvertes de l’équipe de Elon Mursk, comment fonctionnait le système USAID : des milliers de journalistes et des médias dans le monde entier ont reçu de l’argent pour bien parler des Etats-Unis et surtout bien parler de tous ceux soutenus par les Etats-Unis.

Donald Trump écrit sur Truth Social :

« On dirait que des MILLIARDS de dollars ont été volés à l’Usaid, beaucoup a été versé aux Fake News medias comme paiement pour créer des articles positifs sur les démocrates. On dirait que le torchon gauchiste Politico a reçu 8 millions de dollars. Ça pourrait être le plus grand scandale de tous les temps ».

Dimanche le 2 février 2025, Brian Mast, un élu républicain à la Chambre des représentants, a affirmé sur la télévision CBS, ceci :

« Sur un dollar, 10 à 30 centimes vont réellement aider ».
En d’autres mots, seulement 10% du budget de l’Usaid servait vraiment à des fins humanitaires. Tous les autres 90% servaient à autre chose, comme financer la propagande.

Voici le lien sur le site du gouvernement américain qui atteste que plusieurs organismes publics américains comme USAID ont payé en 4 fois, la somme de 447.008 dollars à l’Agence France Presse (AFP), une agence d’information publique française.
source : https://www.usaspending.gov/recipient/7f6bdb2e-8ec0-a53e-cb56-69a1e93c078f-C/all

On découvre sur le même site que les médias comme BBC, Politico ont reçu de l’argent.

On comprend dès lors comment il est désormais facile de choisir un symbole comme Paul Kagame et le présenter comme le meilleur président de toute l’Afrique, alors qu’en même temps tout l’argent qu’on lui concède ne produit aucun résultat et son peuple souffre chroniquement d’une grande famine, ce qui fait que le Rwanda figure parmi les pays qui reçoivent le plus d’aide alimentaire du Programme Alimentaire Mondial (PAM), avec la différence que les autres récipiendaires sont des pays en guerre. Ce qui n’est pas le cas du Rwanda.

Mais qu’importe, toute la presse occidentale, payée par USAID, va demander aux pays africains de suivre l’exemple de Paul Kagame.

On va nous raconter que les routes sont propres, comme si ce qu’on demande à un chef d’état c’est de nettoyer les rues. Je leur dirais que même les rues de Bafang sont propres. Il y a même un concours ici à l’Ouest du Cameroun, pour savoir quelles sont les villes les plus propres. Mais est-ce que ce championnat exonère les politiciens de leurs devoirs ?

Et c’est ici qu’entre en jeu, le Rwanda et son président Paul Kagame qui ira jusqu’à sponsoriser une équipe britannique, Arsenal en payant la moitié, 30 millions de dollars à l’équipe de football des 62 millions de dollars que paye chaque année les contribuables britanniques pour aider le Rwanda. La raison invoquée : demander aux supporters britanniques de visiter le Rwanda.
Paul Kagame a pu séduire tout le monde en Occident, jusqu’en 2011, où un débat critique va se passer sur la revue de l’école de journalisme de l’Université Columbia de New York où les premiers journalistes commencent à dire que ce n’est pas normal de faire passer le chef d’état le plus cancre d’Afrique en le meilleur du continent. Nous allons voir plus loin leurs débats.
Puis, en novembre 2018, c’était au tour du journal financier américain The Wall Street Journal qui fait une analyse intitulée La face cachée du modèle Rwandais. Et en août 2019, c’est au tour du quotidien financier britannique Financial Times nous explique comment le Rwanda fait pour truquer ses comptes sur la pauvreté.

Nous allons voir tout cela dans la deuxième partie de cette leçon.

Pour l’instant, plongeons un instant dans l’histoire pour anticiper ce qui est probable de se passer au Rwanda.

PAUL KAGAME, LE CALIGULA AFRICAIN

Pour comprendre non seulement le personnage de Paul Kagame et comprendre comment il fonctionne pour anticiper comment tout cela va très probablement se terminer, je n’ai pas trouvé mieux de revenir en arrière de plus de deux mille ans, à Rome pour trouver un empereur qui ressemble à Kagame, Caligula.

Mais avant, faisons un peu de leçon d’histoire.

Rome, est à l’origine une petite ville d’Italie, mais qui va finir par dominer l’ensemble des territoires autour de la mer Méditerranée.

Pour y arriver, Rome va passer par trois systèmes politiques différents : la Royauté, puis la République et enfin l’Empire.
Rome s’agrandit peu à peu en luttant d’abord contre ses propres voisins, les Latins (les habitants italiques de la région du Latium pendant l’Antiquité romaine) et les Étrusques, puis affronte le Grèce pour s’emparer de ses nombreuses colonies fondées dans le sud de l’Italie. Ensuite, Rome combat Carthage, gagne et occupe ses territoires en Méditerranée occidentale. Rome continue à l’ouest, et entre en Gaule pour s’emparer d’abord de l’Espagne. Et puis elle va à l’est, elle occupe la Macédoine puis la Grèce, puis le royaume de Pergame (actuelle Turquie).

Mais à force d’aller conquérir ses voisins et puis les voisins des voisins, les rois, puis les présidents de la République Romaine et enfin des Empereurs romains, ont négligé le plus important pour un politicien, asseoir le contrôle politique d’adhésion de la population à la gouvernance des rois, chefs d’états et empereurs. Ce qu’on appelle aujourd’hui, la popularité ou l’opinion publique.

Toutes les ressources sont utilisées pour financer les mercenaires envoyés à la conquête de nouveaux territoires, ce qui prive Rome des moyens suffisants pour financer sa propre cohésion sociale. Au cours du premier siècle avant notre ère, les déséquilibres sociaux sont au cœur de graves troubles en Italie. Les dirigeants politiques se trompent d’objectif privilégiant les conquêtes territoriales qui offrent aux généraux soit le pouvoir militaire que le pouvoir politique.

Mais le manque de cohésion sociale, privant les politiciens de l’adhésion populaire, ils doivent recourir à la répression et à la dictature pour mettre un ordre fragile qui se termine par une multiplication des assassinats, des empoisonnements qui vont à ce point fragiliser Rome et faire le lit de son déclin et de la chute.
Au milieu de ces dirigeants, il y a un homme qui retient notre attention, vue la similitude qu’il a avec le chef d’état rwandais : Caligula !

De son vrai nom à la naissance, Gaius Julius Caesar Augustus Germanicus, mais plus connu sous le surnom, de « Caligula », qui signifie « petites chaussures militaires », qui lui a été donné par les soldats de son père lorsqu’il les accompagnait en campagne, vêtu d’un uniforme miniature.

Caligula, est né le 31 août de l’année 12 de notre ère à Antium, aujourd’hui Anzio, en Italie. Il est le troisième des six enfants de Germanicus, un général romain très aimé par les Romains, et de Agrippine l’Aînée, petite-fille d’Auguste, le premier empereur de Rome, qui ferme la séquence des trois modèles politiques de la Rome Antique.

Caligula monte sur le trône impérial et devient empereur romain à l’âge de 24 ans, en l’an 37 de notre ère, après la mort de son grand-oncle et père adoptif, l’empereur et dictateur Tibère.

Tout le peuple romain est très enthousiaste d’échapper à la longue dictature de Tibère, avec l’arrivée au trône de ce jeune et sympathique empereur. La population romaine et le Sénat, espèrent un retour à la prospérité et à la stabilité de l’empire. Ils sont encouragés dans cet espoir par le comportement très avenant du jeune empereur, car dès le début de son règne, Caligula se montre généreux et clément, en libérant par exemples, tous les prisonniers politiques de son oncle Tibère. Il organise de somptueux jeux et cérémonies au profit de la population, qui en retour, l’adore.

Toute cette popularité va monter à la tête du jeune empereur qui va très vite se sentir invincible et capable de tout se permettre.

C’est ainsi qu’il commet la même erreur que ses prédécesseurs : aller à la conquête des nouveaux territoires chez les nouveaux voisins, comme en Bretagne. Profitant de l’expérience de guerre à haute intensité de ses militaires acquise à travers les multiples guerres de conquête et que ses ennemis n’ont pas, il engrange les succès.

Mais, le temps passé à conquérir les territoires des autres ou des voisins, est aussi le temps qui a manqué pour se consacrer et se concentrer à penser sereinement son propre développement qui ne peut pas être que militaire, pour enfin être capable de résoudre les problèmes sociaux des populations de Rome.

Pour revenir à l’actualité, il y a quelque chose que certains politiciens ne savent pas : faire la guerre coûte cher. Et vous ne pouvez pas monter une armée avec le but de conquérir les territoires de vos voisins sans en payer les conséquences à un moment donné ou à un autre.

Le président Ukrainien Zelensky l’a appris à ses dépends, il y a tout juste une semaine, vendredi dernier 28/02/2025 à la Maison Blanche, lorsque le président Americain Donald Trump lui a littéralement signifié qu’il n’a aucune carte en main et que ses soldats ont beau être braves, mais que si les Etats-Unis cessent de lui livres les armes et le renseignement, la guerre serait terminée sans victoire, malgré les 350 milliards de dollars déjà investis par les Etats-Unis sous forme de prêts qu’il faudra maintenant rembourser par l’exploitation des mines de terres rares en Ukraine.

C’est ce qui va arriver à Caligula, mais de façon encore plus tragique.

En l’an 39 : Campagne militaire victorieuse de Germanie (Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, la France (Ardennes) et l’Allemagne).

Pour les Romains, toutes les provinces au nord des Alpes, étaient appelées Germanicus. Pour information, le nom de Germanicus a été attribué au père de Caligula, Drusus après sa mort pour l’honorer de ses nombreuses conquêtes et victoires en Germanie.

Contrairement aux Camerounais qui sont contents d’être appelés Crevettes tel que décidé par des colons portugais, les Allemands vont refuser d’être désignés ou d’appeler leur pays en l’honneur du colonisateur romain Germanicus qui les considérait comme les barbares à civiliser.

A la place, ils ont appelé leur pays : Deuschland, le pays des Deutsch et non Germany.

En l’an 40 : Campagne militaire victorieuse de Bretagne.

Ces victoires galvanisent Rome.

Tout le monde est content.

Mais, il y a quelque chose que Emmanuel Macron a dite avant-hier durant son discours à la Nation française et que je vois les experts répéter naïvement : la France doit s’armer ! Il faut qu’on se mette en Economie de Guerre.

Ce que ces experts et Emmanuel Macron ne savent pas est qu’aller en guerre, ou même seulement se mettre en position prêt à combattre, c’est soustraire des ressources qui auraient dû et pu servir pour financer le développer qu’on va mettre au service d’une activité non productive, l’armée.

Être en économie de guerre, c’est mobiliser des personnes, des forces productives qu’on soustrait à la production de la richesse pour allouer à la préparation de la guerre.

On a vu dans la crise ukrainienne que la Russie a mis 8 ans de 2014 à 2022 avant de déclencher les hostilités, le temps de bien se préparer. Sinon on plonge.

C’est ce que n’a pas fait Caligula.
Il a cru naïvement que les victoires militaires successives auraient suffi pour créer un grand sentiment patriotique national, privant les régnants d’une exigence du bilan des actions en faveur de la population.

Les caisses sont vides, il faut les renflouer.

Caligula devient un autre homme, une autre personne. Il découvre ainsi que les problèmes d’une Nations sont plus déstabilisants même sur le plan psychique que plusieurs victoires en guerre.

C’est là où les Bruno Lemaire, ministre de Macron espéraient coincer la Russie en promettant de détruire son économie pour la punir d’avoir déclenché les hostilités contre l’Ukraine, fautive d’avoir tué 14.000 personnes du Donbass, ses propres populations.

Une crise financière vient s’ajouter à la crise sociale. Caligula devient fou.

Il espère trouver la solution magique en faisant exploser l’augmentation des impôts, mais rien n’y fait. La situation économique de l’empire est catastrophique. Son prédécesseur, pour avoir la paix sociale, l’empereur Tibère nourrissait gratuitement chaque année, plus de 200.000 personnes à Rome. Il n’a pas les moyens pour continuer une telle politique. La famine s’invite aux problèmes économiques du pays.

Il prélève des taxes sur les procès, sur les mariages et même sur la prostitution. Mais ça ne suffit pas.

Il devient paranoïaque. Il s’en prend à son entourage, à ses collaborateurs.

C’est le préfet du prétoire Macron qui l’avait aidé à devenir empereur, en faisant exécuter son prédécesseur à ce poste, devenu prétendant au trône. Caligula oblige Macron à se suicider.

Il oblige son cousin Gemellus, à se suicider, juste parce qu’il le suspecte de vouloir sa place. Il fait de même pour son propre beau-père, Marcus Iunius Silanus, qui est lui aussi forcé de se suicider en se coupant la gorge avec un rasoir.

Son emblème connu de tous est : « Oderint, dum metuant » (« Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ! »).

Le 24 janvier 41, après trois ans dix mois et huit jours de règne, à seulement 29 ans, Caligula est assassiné par les soldats de sa garde, conduits par Cassius Chaerea et Cornelius Sabinus.
La suite de l’empire après Canigula ne sera pas plus joyeuse. Le pire est qu’on est arrivé à au sommet de l’instabilité de l’empire romain, lors qu’en un an seulement, on a eu 4 empereurs qui se sont succédé, sur 3 assassinats. On a appelé cela : « L’Année des quatre empereurs » qui désigne la période de juin 68 à décembre 69 qui voit se succéder à la tête de l’Empire romain plus de trois empereurs (Galba, Othon, Vitellius), pour arriver à Vespasien.

Le Rwanda, souvent surnommé “le Singapour de l’Afrique”, adulé par l’occident et célébré pour ses soi-disant progrès économiques et sociaux impressionnants depuis la fin du génocide de 1994, n’est en fait qu’une véritable imposture avec manipulation de l’information par la propagande des institutions financières et organisations internationales spécialistes en développement du Tiers-Monde.

Ils ont tous prix le Rwanda comme le cas d’école qui a reçu le plus d’argent d’eux, a suivi leurs recettes et forcément, ne devait que réussir. On a ainsi, construit une narration extraordinairement merveilleuse avant même d’attendre de savoir si les résultats annoncés correspondaient ou non à la réalité, à la vérité du terrain réel.

Sous la direction du président Paul Kagame, on n’a cessé de nous annoncer que le pays a connu une croissance rapide, une réduction significative de la pauvreté et une amélioration des infrastructures.

Cependant, derrière cette façade de succès se cache une réalité beaucoup plus complexe et contestée. Dans la deuxième partie de cette leçon, nous allons voir ensemble, et en détail, les aspects controversés et les critiques de ce qu’on appelle le “modèle Rwanda”. D’ici là, prenons connaissance des chiffres embellis par les bailleurs de fonds eux-mêmes.
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Jean-Paul Pougala

Vendredi le 07 Mars 2025

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