Tel un serpent de mer, les pratiques discriminatoires vis à vis des noirs et des arabes

parcourent la France,sans que nul ne sache où trouver la tête et la queue.

Pour s’en rendre compte, il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que ce n’est qu’en

2007, c’est à dire tout récemment,que Nicolas Sarkozy,alors fraîchement élu président

de la république française,confia des postes ministériels importants à quelques français

issus de l’immigration africaine, ou tout simplement aux arabes et au noirs; pourtant il

est dit que les antillais sont français de souche…ou du moins depuis plus de cinq siècles.

Dans le sport, les discriminations se font également ressentir; demandez le donc à

Laurent Blanc avec ses quotas, ou encore à Willy Sagnol pour qui les noirs seraient 

moins intelligent que les blancs sur un terrain de football, je ne parlerais pas de Claude

Simonet, ancien président de la fédération française de football, que je cite:”il y a déjà

trop de noirs en équipe de France, on ne a pas en plus leur donner un sélectionneur noir…”,

parlant de Jean Amadou Tigana qui postulait en 2004.

On constate aussi que lorsqu’ils sont en exercices, les sportifs français sont de

toutes les couleurs, et très souvent noirs surtout; mais à la fin de leurs différentes

carrières, les dirigeants et entraîneurs sont mono color…ah oui, il y a désormais

un Patrick à Nice et un Olivier dans la handball me diriez-vous.

Au seins des entreprises, le phénomène est décuplé. Le constructeur automobile

Renault se taille la part du lion et, personne ne semblait être au courant jusqu’à

la récente reconnaissance par le gouvernement Macron de “l’existence de pratiques

discriminatoires chez Renault“, ENFIN…

Dire qu’en 1986, Laurent Gabaroum qui est français, d’origine tchadienne, à travers

une grève de la faim,dénonçait ces pratiques, que ses collègues nord-africains et lui

même subissaient au sein de l’entreprise au au logo de losange; et que les caméras

de télévision,française,s’étaient alors déplacées à son chevet pour des reportages!

Dire que la justice française a, régulièrement été saisie par ces discriminés et a,souvent,

choisi de jouer au “yoyo” au point où l’instance onusiène de justice,en rendant justice à

Mr Gabaroum, a qualifié de “dénie de justice” la décision de la justice française sur ce

même cas!

Où va t-on donc?

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