Contrairement aux allégations émanant du régime illégitime de Yaoundé et diffusées sur les ondes de certains médias internationaux, les personnes arrêtées arbitrairement et détenues au secret loin de toute assistance juridique samedi le 8 juin 2019 dans le cadre de la marche prévue par la Résistance Nationale Pacifique dans la seule ville de Yaoundé, ne sont pas d’anonymes ‘’activistes’’ ou de simples quidam. Il s’agit majoritairement, sinon exclusivement, de membres et de sympathisants du MRC ayant répondu présents au mot d’ordre lancé par le Président élu Maurice KAMTO et ses alliés. Présenter ces personnes autrement serait mensonger, y compris celles ayant été conduites dans les geôles putrides des sauvages tortionnaires du Secrétariat d’Etat à la Défense en charge de la Gendarmerie Nationale (SED). Dans ce cas particulier, ces détenus au secret partiellement libérés nuitamment ce même 8 juin par vagues, ont témoigné de tortures subies du fait de leur affiliation ou sympathie envers le MRC et le Président élu Maurice KAMTO.
En outre, le Président élu Maurice KAMTO qui est par ailleurs lui-même un membre éminent inscrit à l’ordre du barreau de Paris, n’a jamais refusé de rencontrer durant sa détention politique actuelle, son confrère et non moins conseil juridique Me Basile ADLER, par ailleurs vice-bâtonnier du barreau de Paris. Il se trouve d’ailleurs que son avis n’a pas été requis par les autorités carcérales, et même pis encore, il n’a découvert cette obstruction à ses droits qu’après que le concerné et ses collaborateurs aient été refoulés arbitrairement du pénitencier en violation flagrante des dispositions légales en la matière.
Les mensonges du régime illégitime de Yaoundé et le déni dans lequel il se mure sans cesse, montrent à quel point il s’est mis tout seul dans un embarras qui aujourd’hui le dépasse, mais aussi l’impasse ubuesque dans laquelle il s’est enfermé au fil de ses mensonges et actes arbitraires irréfléchis concernant le Président élu, ses alliés codétenus, et tous les prisonniers politiques Camerounais avec eux.
Yaoundé, le 9 juin 2019
Le Porte-parole
BIBOU NISSACK Olivier