L’humain est plus que jamais au centre des préoccupations des laboratoires biologiques. Il est né libre et n’a pas de doublon. Mais les laboratoires s’activent à le contrôler en intégrant dans son corps, à son insu, l’intelligence artificielle. Ce vaste programme de contrôle et de surveillance à distance prend de l’ampleur. Pourtant, nous y sommes déjà. Qui est derrière toutes ces machinations ? Les langues s’activent. Les complotistes y trouvent un nouveau terrain de jeu. La revue World Economic Forum et bien d’autres organisations sous le contrôle des oligarques de la finance proclament depuis des années la nécessité d’un « Grand Reset ». Le but recherché est simple : Ramener la structure sociale de tous les pays ainsi que l’économie mondiale et financière à une « nouvelle normalité » car la mondialisation a échoué. Autrement dit, les puissants nous conduisent vers une nouvelle mondialisation forcée. L’être humain doit fonctionner sur des normes nouvelles qui seront celles d’un robot. Les raisons sont évidentes. Le désordre actuel, initié par les grandes puissances, n’a pas atteint ses objectifs. Ceux-ci consistaient à imposer au reste de l’humanité un modèle de mondialisation unique qui maintiendrait les pays pauvres dans la dépendance des grandes puissances. En effet, certains pays n’obéissent plus à la lettre aux injonctions de leurs maitres. Or il fallait poursuivre cette tendance. Ainsi, un monde en deux clans avait toute la latitude de se poursuivre. D’un côté les bons, de l’autre les assistés. Ne crions pas au complotisme. Ce refrain, nous le connaissons. Mais les soubresauts en cours, les poches de guerre ou les bases militaires implantées dans les pays pauvres justifient les doutes que nous entretenons. Pour l’Afrique, l’équation est plus simple. Il faut la recoloniser et préserver ainsi l’accès aux matières premières. La chute de Kadhafi n’est qu’un élément du vaste chantier en cours qui a déstabilisé le Sahel et très bientôt toute l’Afrique subsahélienne. C’est dans cette logique que la République Démocratique du Congo subit tous les jours les affres des terroristes du M23 sous l’égide inavouée du Rwanda qui est devenu le bras armé de l’Occident dans la région des grands lacs. Les conséquences du Grands Reset seront sans aucun doute dramatique pour l’humanité. L’homme, doté d’une puce, devient un objet au même titre qu’un téléphone portable bourrés de logiciel et interdépendant. Il sera corvéable à souhait. Mais ce qu’il faut le plus redouter, c’est sa servilité. Le professeur d’histoire israélien, Yuval Noah Hariri, fait à l’heure actuelle la promotion d’une manipulation sans précédent de l’ensemble de l’humanité et récolte pour cela la reconnaissance de politiciens de premier plan. Nous nous dirigeons, selon Harari, à n’en pas douter, à la souveraineté mondiale d’une grande partie de l’humanité. Pour cet historien militaire, « l’être humain est désormais un animal que l’on peut pirater ». Au même titre qu’un avatar ou l’homme bionique. Dieu se voit ainsi réduit en simple spectateur des monstres qu’il a créés. Au secours, Frankenstein est de retour. A ce sujet, le professeur Harari ajoute : « Un système qui nous comprend mieux que nous nous comprenons nous-mêmes peut prédire nos sentiments et nos décisions, peut manipuler nos sentiments et nos décisions et il peut finalement prendre des décisions à notre place. » Selon monsieur Harari, la pandémie de Covid-19 a ouvert la porte à la « surveillance sous la peau ». En résumé, tout est devenu numérique. Ces recherches donnent froid au dos pour les pauvres humains que nous sommes et qui deviendront bientôt une race en voie de disparition. Ces investigations ne remettront-elle pas en cause la théorie du créationnisme si chère à certaines confessions religieuses ? Nous voilà bientôt transformés en adresse IP. Mais il ne s’agit pas seulement de l’être humain. Ces scientifiques et ces financiers remettent en cause le fonctionnement de la planète Terre, avec sa végétation, ses climats et tout son système biologique. L’homme est-il prêt à cette mutation imposée sans le consentement des autres ? Un débat s’impose-t-il ? Dans tous les cas, nous sommes à l’aube d’un grand changement de paradigme. L’être humain, s’il faut encore l’appeler par ce patronyme, est d’avance condamné. Il va devenir un objet au même titre que son smartphone ou son téléviseur. Est-ce cela le progrès ?
Par Michel Lobé ÉtaméJournaliste Indépendant