En lieu et place du DEVELOPPEMENT attendu, le Cameroun, est devenu après 40 ans de gestion criminelle, le modèle accompli de L’ENSAUVAGEMENT, un concentré des inhumanités, de la méchanceté, de la barbarie, un État SAUVAGE, le musée parfait des civilisations barbares…
Au-delà de l’effronterie et de l’impudence avec lesquelles les agents des ténèbres de la République parallèle, de la presse écrite et des média audio-visuels tentent de réduire un camerounais qui, par son talent et son audace, a conquis son indépendance économique et sa liberté de dire, l’affaire Remy Ngono est une mine d’enseignements :
Elle est révélatrice de l’état d’avancement du processus de remplacement de la République réelle, légale du Cameroun, par un « ordre républicain » concurrent, parallèle, mafieux.
Cette république des ténèbres, obéit à 3 principes : opacité, puissance, violence. Elle ne se révèle à l’opinion qu’à l’occasion des missions qu’elle se donne et qui obligent ses acteurs à briser l’omerta (la loi du silence) qui y est un principe cardinal.
Cette république parallèle, invisible soumet les corps sociaux, les corps de défense nationale, les pouvoirs de l’État. Elle écrase, manipule et avilie le petit Peuple réduit à n’être qu’une horde de gueux qui se déchire sur les restes de table des seigneurs…
L’affaire Remy NGONO dévoile également la manière dont la République est pensée et mise en œuvre par le régime BIYA : C’est une République essentiellement villageoise, pré-civilisationnelle, imbécile, bouffonne, générée par un naufrage politique et un désastre social.
Inapte à garantir à son peuple un minimum de dignité et de sécurité, en lui apportant des biens de première nécessité, Paul BIYA, fidèle à ses entourloupes use de la manipulation et du mensonge. Le reportage au village supposé de Remy NGONO, dans une compréhension subliminale, a vocation à lui attribuer la misère noire de ses habitants.
En même temps, il nous indique également comment le citoyen est pensé dans le subconscient des tenants du pouvoir : la prééminence de la tribu, du clan, pour parler de quelqu’un qui peut à juste titre revendiquer sa citoyenneté mondiale est patente.
Le modèle de « développement » est donc la sédentarisation forcée des peuples, comme dans la civilisation de la chasse et de la cueillette, où l’on se gardait surtout de ne pas s’éloigner des fruits et de la faune des forêts, où l’on privilégie l’autochtonie. Ce privilège est la prime à l’immobilité et à l’immobilisme et dramatiquement, c’est l’assignation forcée à l’entre-soi. C’est le visage d’un Cameroun ratatiné, recroquevillé, un Cameroun du passif et du passé, qui refuse d’aller à la conquête du monde, d’élargir ses frontières, un Cameroun qui fige l’essence et tourne le dos à l’existence, un Cameroun qui à la démocratie, oppose un « ethnicisme » régressif. Un Cameroun pour lequel, l’identité a une primauté sur la vie, sur la circulation de la vie et du vivant.
Il s’agit donc d’une construction politique émotionnellement rattachée à la tribu, dans laquelle la vérité, la vertu, la justice, le mérite, sont considérés comme des valeurs secondaires. C’est finalement une politique qui, inapte à proposer un projet national pertinent, a accouché de la crise anglophone et du génocide dans la partie anglophone du Cameroun.
UN DÉSASTRE MORAL ET SOCIAL
L’oligarchie camerounaise est coutumière de séjours princiers en occident. Mais, manifestement elle ne connait de ces démocraties, que leurs quincailleries et leurs vieilles pierres…
Au Cameroun, règne une culture de la pornographie morale, aux antipodes de la vertu, une culture de l’outrage, de l’outrance, de la grossièreté, de la vulgarité, de la brutalité, de l’immoralité, de la violence et de la barbarie chez les hommes dits de pouvoir et d’argent.
L’impudeur de ces bouches qui « mangent » l’argent du peuple en parlant en même temps, se banalise et devient progressivement le modèle camerounais.
L’impudeur de ce fonctionnaire travaillant dans un des pays les plus pauvres au monde à qui l’État achète aux frais du pauvre contribuable un véhicule de service qui vaut 400 fois son salaire mensuel renseigne de la nature prédatrice et anthropophage du système.
L’identité camerounaise sous ce prisme, apparaît comme empreinte de vanité, de futilité, d’un matérialisme réductionniste, ou tout se réduit à la matière, à l’argent, y compris dans des domaines tels que la volonté, l’amour, l’altruisme ou la moralité.
Ce dispositif est le puissant ferment de la catastrophe humanitaire que représente le Cameroun de Paul BIYA en 2021. Un pays riche de ses ressources, riche de ses Hommes, mais un des pays les plus dangereux et pauvres au monde.
Les adversaires de la liberté, de la démocratie et de la prospérité pour tous, se recrutent pour l’essentiel dans cette république des ténèbres. Elle existe par le pouvoir et pour le pouvoir. À son image, elle est l’artisan principal, de ces militants des ténèbres, grassement financés, qui sur les réseaux sociaux, dans les média traditionnels travaillent nuit et jour afin que rien ne change.
Malheureusement pour eux, le jour s’est levé sur le Cameroun, la lumière du soleil a chassé les ténèbres et il ne se couchera pas, tant que le changement ne sera pas au rendez-vous. Ils savent qu’ils ont désormais contre eux, de nombreux autres outils de communication encore plus puissants, ils savent qu’ils ont désormais contre eux ces Hommes qui pensent que le Peuple camerounais, comme tous les Peuples de la terre, a droit à la liberté, à la démocratie et à la prospérité.
Remy NGONO, dont la voix porte plus que l’ensemble de ces média poubelle est de ceux-là. Voilà son crime !
Me Amedee Dimitri Touko Tom
Membre Fondateur de la Ligue des Droits et Libertés (LDL)
Ancien représentant Ouest-Cameroun de Human Wrights Watch (Albert MUKON)
Membre Fondateur et Secrétaire Général RESPONSABLE ADVOCATUS
Homme Politique – Analyste Politique