(texte)
La vengeance anti-coloniale de la Chine envers la France, profiter de l’incompétence financière des politiciens français pour obliger chaque salarié français à payer un impôt à la Chine
Les dessous de la visite de Xi Jinping en France, expliqués aux enfants des écoles primaires d’Afrique
Les africains attendent de la France qu’elle s’excuse à propos de ses crimes coloniaux, d’autres attendent patiemment qu’elle les indemnise et paie tout le mal qu’elle leur a fait.
Il y a un pays qui a pensé à un mode original de se venger royalement, pacifiquement, et très intelligemment des crimes coloniaux français chez lui, c’est la Chine.
Et cette vengeance consiste à faire en sorte que sur la fiche de paie de chaque salarié français, il y ait un impôt reversé à la Chine, nous allons voir dans cette leçon, comment.
Et lorsque Xi Jinping se déplace pour la France, il vient aussi voir ses payeurs d’impôts qui alimentent la vengeance chinoise contre les crimes coloniaux français en Chine.
La journaliste française, Lise Jolly affirmait sur les ondes de la radio publique française France Info du 16 janvier 2015, dans une chronique intitulée :
“La Chine investit dans la dette sociale français”
dans l’émission “Tout Info, tout éco” de Emmanuel Cugny, que la Chine a intérêt à financer la dette sociale française, pour l’empêcher de s’effondrer financièrement et de créer un déséquilibre d’un modèle qui profite à la Chine.
Lise Jolly affirme ce jour-là à l’antenne ceci :
“Cette ouverture (à la Chine), on la doit à la CADES (la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale) créée en 1996 par le gouvernement d’Alain Juppé, Premier ministre à l’époque. Chaque année, notre dette sociale s’accroît à cause notamment des déficits de la Sécu. Elle s’élève aujourd’hui à environ 160 milliards d’euros, et le rôle de la CADES est de placer cette dette sur les marchés sous forme d’emprunts. C’est un peu comme si vous sonniez chez votre voisin pour qu’il vous prête de l’argent pour vous permettre de combler le trou sur votre en banque… un voisin que vous rembourseriez ensuite progressivement.
Pourquoi la Chine s’intéresse-t-elle ainsi à notre dette (française) ?
D’abord il lui faut placer ses énormes réserves de changes : un peu plus de 3.000 milliards de dollars (2.600 milliards d’euros), l’équivalent d’une fois et demi le PIB annuel français (la richesse produite par la France sur un an). Comme les marchés financiers sont plutôt instables, Pékin considère la dette française comme un investissement plus sûr (car transparente) et, du coup, nous prête à des taux très intéressants.”
Source : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/tout-info-tout-eco/la-chine-investit-dans-la-dette-sociale-francaise_1769871.html
Voilà pourquoi, lorsque le président chinois Xi Jinping visite pour 3 jours en ce moment, pour beaucoup, il ne s’agit que d’une visite d’un chef d’état qui va voir un autre chef d’état.
Mais en réalité, vu sous l’angle économique et financier, il s’agit d’un patron créancier qui vient contrôler que son argent sera bien remboursé aux dates indiquées.
C’est dans la même chronique sur France-Info, citée plus haut, que Lise Jolly nous explique qu’il y a deux lignes avec deux petits codes, sur la fiche de paie de tous les employés français, qui leur passent presque inaperçus et bien entendu, leur semble insignifiants : CRDS et CSG. Et pourtant, ce sont ces deux petits codes, sur deux petites lignes qui montrent combien chaque français paie d’impôt à la Chine.
CRDS signifie : Contribution au remboursement de la dette Sociale et qui constitue l’essentiel des impôts payés chaque mois par chaque salarié français à la Chine. L’autre ligne, moins importante, parce qu’il ne s’agit que d’une partie de ce qu’on collecte qui va à la Chine, c’est la CSG (Contribution Sociale généralisée).
Comment ça marche ?
Il existe au monde plusieurs système de retraite dont les principales sont par capitalisation et l’autre par redistribution. Dans le premier, vous ne touchez que ce que vous avez versé, majoré par des intérêts muris pendant les années de votre contribution.
Dans le système par répartition, tous les opérateurs qui sont en activité versent leurs cotisations dans une cagnotte qui est redistribuée à ceux qui sont déjà allés à la retraite. C’est le système choisi par la France, comme de nombreux pays de l’Europe continentale.
Le problème de ce système est que tant que le nombre de ceux qui sont en activité dépasse ceux qui sont à la retraite, il y a un excédent et tout se passe bien.
Puisque l’Europe vieillit, année après année, le nombre de cotisants diminue, tandis que le nombre de retraités augmente. Pire, avec les progrès de la science et donc de la médecine, les gens vivent toujours plus longtemps. Et donc, cela va empirer la situation des comptes non plus seulement des retraites mais des médicaments qu’ils faut rembourser, pour accompagner cette vieillesse, les aides à domicile, les transports en ambulances médicalisés etc. Et tout cela coûte de l’argent, beaucoup d’argent que le peu de cotisants qui restent ne peuvent pas tout éponger.
On parle alors de dettes sociales, c’est-à-dire, l’argent que l’état est obligé d’aller emprunter pour financer toutes ces dépenses. Et comme les salariés sont déjà lourdement taxés, il n’y a plus d’argent dans la société, et on recourt ainsi aux emprunts étrangers. La dette sociale française est détenue à 80% par seulement deux pays, la Chine et le Japon.
Mais cette dette doit être remboursée, la seule idée qui restait aux politiciens français a été seule de recourir aux impôts pour rembourser la Chine. D’où cette ligne de CRDS et de CSG sur la fiche de paie de tous les salariés français.
Jeudi le 4 décembre 2014, on est même allé encore plus loin : demander l’argent non plus au gouvernement chinois, mais aux épargnants chinois directement. En effet, ce jour-là, la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), l’organisme chargé d’écouler la dette sociale des Français auprès des investisseurs internationaux, annonce un partenariat avec Bank of China “en vue d’une coopération active sur les marchés de capitaux”. Il s’agissait en d’autres mots, de libeller la dette sociale française directement en Yuan Renminbi, auprès des épargnants chinois, qui sont les seuls à se bousculer en masse pour acheter des montres à 25.000 euros dans les magasins de luxe de Paris.
Le problème est que lorsque Macron parle avec arrogance et condescendance à ses homologues étrangers comme Poutine (dis-moi où ton juriste a appris le droit) ou Xi Jinping, il a tendance à croire que c’est lui qui est supérieur à eux et qu’ils doivent l’écouter religieusement.
C’est pour siffler la fin de cette recréation qui avait trop duré qu’à mon avis, le président chinois a publié sa tribune à charge contre la France, dans le quotidien français Le Figaro du 5 mai 2024.
Ceux qui dirigent la France en ce moment, vus leurs jeunes âges qu’on aurait pu croire à un atout, et surtout vues la succession des erreurs stratégiques les plus banales qu’ils collectionnent jour après à la tête de la France, ils font tous partie de ce que j’appelle, le « gouvernement des Adolescents » à la tête de la France.
A Paris, un chuchote que Emmanuel Macron a subi un vrai choc en lisant la tribune du président chinois, Xi Jinping dans le quotidien français Le Figaro du 5 mai 2024, le jour même de sa venue en France, pour la troisième fois. Et comme réaction épidermique naturelle d’adolescent, il a tout simplement décidé de ne pas aller le recevoir à l’aéroport, alimentant de ce fait toutes les rumeurs négatives dans les journaux et télévisions du monde entier.
Il a pour cela choisi d’envoyer son Premier Ministre Attal, renvoyant au monde, des images catastrophiques de la France, d’un Xi Jinping reçu par un jeune adolescent, qu’on aurait cru de passage par hasard là à l’aéroport et qui a décidé de lui tendre un parapluie sous la pluie qui commençait.
C’est bien de donner leur chance aux jeunes. Mais ces images de l’avion de ligne chinois, Air China, qui s’immobilise sur le tarmac de l’aéroport d’Orly au sud de Paris le 5 mai 2024, d’où descend un président chinois, avec ce jeune adolescent, Premier Ministre français qui vient l’accueillir, renvoie en réalité au monde, ce qu’est devenu l’Occident, un vieux qui se présente comme jeune, mais qui reste dans ses habits de vieux.
Attal est jeune, Xi Jinping est vieux.
C’est cela la carte postale.
Mais en réalité, le jeune Attal vol sur un avion à lui, Macron vole sur un avion présidentiel français à lui. Alors que Xi Jinping dont le pays offre 35 milliards d’Euros comme prêt bancaire à la France pour soutenir la sécurité sociale française, est celui qui n’a pas d’avion présidentiel. Il arrive humblement à Paris dans un avion sur lequel la veille ou 10 jours plus tôt, on pris place ses citoyens chinois, en payant les billets à Air China, sur la même base tarifaire qu’a négocié la présidence de la République Chinoise pour se faire aménager l’avion pour une privatisation de l’avion, juste le temps de cette visite de moins d’une semaine en Europe, et puis, l’avion revient à son propriétaire, Air China, tenue par la Municipalité de Pékin, pour continuer ses vols internationaux, parmi lesquels très probablement les vols Pékin-Paris, Paris-Pékin.
Attal qui reçoit Xi Jinping est très jeune, tant mieux pour lui. Mais sur la base de cette seule information, qu’il y a un avion immobilisé quelque part sur le même tarmac et qui attend le jour où Attal, se déplacera et pendant ce temps, il est payé par le contribuable français, et surtout, par l’argent chinois, prêté à la France, fait de Attal, un vieux, non pas pour son âge, mais pour sa politique, pour l’idéologie qui accompagne tout son gouvernement sous Emmanuel Macron.
Il y a une scène qui est passée inaperçue pour l’œil de l’homme commun que nous sommes, mais pas pour notre subconscient.
Dans l’accord commercial qui lie la Présidence de la République Populaire de Chine, pour abaisser le montant de la facture que Air China établira à Xi Jinping pour son voyage en France, c’est-à-dire, pour faire en sorte que le voyage du président Chinois coûte le moins possible au porte-monnaie du contribuable chinois, l’avion de ligne de Air China, dans lequel il a voyagé, à son arrivée à Paris, devait s’immobiliser, pour être positionné de manière à ce que le tapis rouge qu’a emprunté Xi Jinping à sa descente d’avion, pour être reçu par Attal, soit fixé de manière à ce que l’inscription « Air China » de l’avion, soit visible pour être repris en fond de l’échange des salutations entre Attal et Xi, par les télévisions du monde entier. Une publicité inouïe, pour Air China qu’aucun de ses concurrents n’aura.
Et la cerise sur le gâteau, depuis le mois de mars 2024, c’est-à-dire depuis 2 mois avant sa visite à Paris, c’est le même Xi Jinping qui a décidé que les Français comme les Italiens, les Britanniques, les belges pourront se rendre en Chine pour 2 semaines sans visa.
Et comme par hasard, le même Air China est passé à l’offensive en offrant déjà des vols pris par nos diplômés de la Pougala Academy, pour se rendre à la foire semestrielle de Guangzhou, dénommée, Canton Fair, dans le sud de la Chine, avec un billet d’avion sur le trajet : Paris-Pékin-Guangzhou à environ 400 euros en Aller et Retour sur Paris. Là où son principal concurrent français, Air France qui ne bénéficie malheureusement pas des mêmes attentions stratégiques, de la part de son gouvernement (Attal) encore moins de son président (Macron) qui en est pourtant la majeure actionniste restait autour de 1500 euros.
Cette différence abyssale de prix entre Air China et Air France n’est pas qu’économique, mais politique entre le vieux et le jeune, entre Attal et Macron dans le rôle du vieux et Xi Jinping dans le rôle du jeune.
C’est la croisée entre deux mondes dont l’un avance à pas de géants et l’autre recule, recule, recule en dépensant pourtant des sommes folles, pour signer sa capitulation. L’exemple de ce qui se passe sur le terrain en Ukraine, en est la parfaite illustration.
Depuis le 24 février 2022, tout le monde, savait que l’Ukraine même soutenue par la planète entière, n’avait pas une seule chance sur un milliard de battre la Russie dans une confrontation militaire de haute intensité.
Mais ce monde vieux de l’occident qui recule, recule, recule inexorablement était pourtant le seul à se convaincre qu’en envoyant les armes, toujours plus d’armes à l’Ukraine, ils auraient mis à genoux la Russie.
Ils sont les seuls à se convaincre que l’argent peut tout régler. S’ils l’ont fait pendant 4 siècles, pourquoi en serait-il autrement maintenant ? Se demandent-ils surement. Ils sont restés prisonniers d’un ancien logiciel, qui est pourtant obsolète, rendu caduc par cette même Chine que le Parlement Français croit neutraliser à travers la diffamation et la stigmatisation d’une loi, contre un probable génocide des Ouïghours, pour utiliser les mêmes mots du Ministère Chinois des Affaires étrangères.
Ils ne comprennent pas qu’ils sont vieux, qu’ils sont ridicules et pitoyables de rester à Paris au 21ème siècle et de s’arroger le droit de voter une loi soi-disant pour condamner la Chine. Cette même Chine, qui les aide, les finances. Si Xi Jinping est infréquentable, que l’argent du contribuable chinois qui finance la sécurité sociale française le soit aussi.
Que la France restitue à la Chine, tout l’argent des dettes contractées auprès de la Chine, parce que ce serait de l’argent produit avec le sang de ce même génocide pour lequel ils ont voté presque à l’unanimité le 20 janvier 2022.
Mais, ils ne le feront pas, parce qu’ils sont vieux.
CONCLUSION PARTIELLE DE LA 2EME PARTIE
Comme Macron et Attal, ils sont très probablement tous jeunes dans leurs âges, mais dans leurs têtes, dans leurs logiciels, dans leurs paradigmes, ils sont tous vieux. Ils sont restés au 19ème siècle, lorsque la France était encore en mesure d’imposer les Traités Inégaux à la Chine. Ils ne sont pas au courant que maintenant, c’est la Chine qui leur imposera l’ordre du jour de leurs rencontres au parlement, pour discuter des licenciements massifs des ouvriers de Peugeot, Renault, Citroën (Stellantis), poussés à la faillite par les prouesses technologiques du virage vers la voiture électrique de BYD, Huawei, Xiaomi etc.
Et bien entendu, comme pour les politiciens occidentaux, virage complètement raté par tous les vieux de l’automobile, comme Mercedes, BMW, Fiat, VW etc. qui ont naïvement cru pendant deux dizaines d’années que la Chine était un marché conquis et leur resterait fidèle à perpétuité.
Pendant que la Chine a déchainé sur l’Occident une concurrence de très haute intensité qui va pousser à la faillite de nombreuses usines en Occident, on ne peut qu’être surpris de la très grande propension des politiciens de ces pays en décadence à rester Hors-Sujet, à dépenser inutilement l’argent de leurs contribuables, dans des causes perdues d’avance, comme la guerre en Ukraine.
A ce rythme, on ne voit pas comment, les salariés français ne vont pas continuer à payer encore pour longtemps, un impôt de vengeance anti-coloniale à la Chine.
Jean-Paul Pougala
Mardi le 7 mai 2024