D’Alphonse Bibehe à Daniel Claude Abate
Alphonse Bibehe, ce fringant entrepreneur économique vient à nouveau de se mettre au vert coté Rdpc comme au temps de Siack-Isenbeck, comme au Mecam. Au juste, que devient cette organisation patronale fondée par Alphonse BIBEHE, James ONOBIONO, Richard LOWE, Claude MESSY et Mohamadou DABO avec pour objectif de “réunir les entrepreneurs, ceux-là qui prennent le risque de mettre leur propre argent pour monter et diriger des entreprises”.
Parmi ses missions et responsabilités au départ du challenge, il était question de « Promouvoir l’esprit d’entreprise et sa diffusion dans les composantes de la société ; Promouvoir les exportations comme élément fondamental et moteur de la croissance économique ; Servir de forum pour les membres, coopérer avec les organisations internationales pour l’intégration des économies africaines. »
Que sont les fleurs devenues?
Par un tour de passepasse acrobatique, lors du passage à vide de Alphonse Bibehe alors en Europe pour suivre son contentieux avec ses associés allemands de Isenbeck, a son retour, il a trouvé …chambre close. Le MECAM est passé en décembre 2008 entre les mains d’un certain Claude Abate, inconnu au bataillon des pères fondateurs.
« Sans Abate affirme-t-on, le MECAM aurait probablement disparu. Avec Abate, le MECAM a finalement bénéficié d’une visibilité accrue parce qu’il est du “pays organisateur”. »
Au soutien de cette allégation probablement tirée par les cheveux, les observateurs notent par exemple que « BIBEHE, président de l’organisation patronale n’avait jamais voyagé avec le Chef de l’État. Ce qui n’est pas le cas d’Abate qui était presque de tous les voyages ! »
Comment est-il entré au Mecam et en en est-il devenu Président ? Mystère et boule de gomme. Lui qui n’avait pas de structure économique à l’époque, était quand même –ce qui n’est pas rien- député suppléant dans le Dja et Lobo.
Peut-on adhérer à une association en devenant directement Président ? D’aucuns pensent qu’Abate coopté Président du Comité anti-corruption de la Douane dans le cadre du partenariat public-privé aurait ensuite été adoubé par son parrain feu Belinga Eboutou du Cabinet Civil. Ce qui a créé des gorges chaudes au GICAM de SIAKA qui du reste aurait très mal pris la création du MECAM en 1999.
En situation néocoloniale, à l’époque, les Patrons français du GICAM parlaient même de “rébellion”. Mais pour le pouvoir, « c’était une opportunité parce qu’elle permettait de contrôler totalement un Patronat et de faire contrepoids au GICAM si nécessaire.
On note tout simplement que les membres du Conseil Exécutif de l’époque sont tous partis à l’arrivée d’ABATE. Aujourd’hui le Mecam dont le siège était logé à Siack Isenberck à l’époque puis ensuite à l’immeuble Sitabac est devenue une coquille vide qui s’ébroue de temps en temps…
Edking. Edourd KINGUE