(texte)

C’est bien de promettre en campagne électorale qu’on va tout offrir à tout le monde, et surtout avec l’argent qu’on n’a pas.

Au Cameroun, l’opposition a même un slogan pour cela : il y a l’argent !

Et je deviens le méchant quand je leur réponds que je ne vois pas tout cet argent dont ils parlent.

Même au Sénégal, durant la campagne électorale l’opposition de Faye et Sonko, disait qu’il y avait de l’argent qui n’était que mal géré.

La vérité est que les politiciens africains au pouvoir et ceux qui attendent gentillement leur tour du mangeoire dans l’opposition en Afrique, sont tous issus du même moule de l’incompétence française revêtue d’un grand bouclier d’arrogance et surtout, de suffisance; suffisance financière, suffisance économique, suffisance culturelle, et donc ne savent pas comment sortir le pays de la pauvreté, sinon, emprunter, emprunter, emprunter et endetter toujours plus les générations futures.

Comme en France, on ne veut rien s’interdire, sans toute fois se demander comment on va financer tout ça.

Résultats des courses : les états africains, comme leur maître français, ont un train de vie deux à trois fois supérieur à leur réel niveau de richesses.

Ils s’offrent des fériés à tout va, pour toutes les religions : fêtes de mouton, fêtes de Noël, Mariée est montée au ciel, demain c’est le tour de Jésus, mais avant il y a le vendredi de cendre qui doit être férié et si l’équipe de football gagne un match à la coupe du monde, c’est férié. Et puis on mange, on voit.

On met des télévisions dans tous les bureaux publics pour regarder toutes les séries brésiliennes durant le travail. Pendant ce temps, l’état recrute de nouveaux fonctionnaires qui ne vont rien faire.

Comme si cela ne suffit pas, on subventionne l’essence, en sachant bien que cela va augmenter le nombre de voitures en circulations qui vont doc détruire les routes, mais on oublie le budget pour réparer ces routes ou pour en créer de nouvelles et un matin, on se réveille, on se met à taxer les routes qui n’existe pas. Ce n’est pas de la science fiction, cela se passe aujourd’hui-même au Cameroun.

Et comme ça ne va pas suffire, même pour payer les employés qui encaisse cet argent, on court ensuite faire le sport qu’on sait pratiquer le mieux, emprunter !

On emprunte donc à tout va.

Le nouveau président sénégalais est allé emprunter à la bourse de New York l’argent dont il n’avait pas besoin, pour faire quoi ? Pour subventionner les produits alimentaires et faire baisser les prix. Comment un gouvernement peut-il faire le choix d’endetter les générations futures, pour permettre à ceux d’aujourd’hui d’importer plus de riz de la Thaïlande ?

Et la ‘curieuse est que c’est même le Fond Monétaire International qui leur a dit que c’était de l’argent en trop à un taux exorbitant de 7,5% et pire à court termes, contrairement aux prêts dit concessionnaire chinois à 2% qu’on commence à rembourser après 10 ans.

Le FMI a rappelé pour l’occasion aux dirigeants sénégalais qu’ils ont de nombreux prêts à court terme qui arrivent tous à échéance bientôt et qu’il va falloir payer.

D’où son conseil, d’utiliser l’argent à peine emprunté à 7,5% pour rembourser les dettes contractées par Macky Sall précédemment à 5%.

Ruto le président Kényan à insulté les financement chinois qu’il a promis de révéler à la presse. Une fois devenu président, son plan B qui était Washington lui a imposé les règles du FMI qui a fait sortir les jeunes dans la rue.

Il éteint alors devenu l’ami et l’allier ‘on membre de l’Otan au point d’ envoyer son armée mourir à Haïti, pour faire plaisir à Washington.

Aujourd’hui, en accusant ses amis occidentaux de financer les manifestations de rue, pour vouloir le remplacer à la tête du Kenya, il finit par comprendre que si la Chine ne rendait pas public le montant de la dette du pays, c’était uniquement pour que le Kenya bénéficie d’une note meilleure par les agences américaines de notation et qui détermine les conditions et taux auquel le pays doit emprunter sur les marchés.

On ne peut pas tout se permettre en politique.

C’est facile de gagner les élections législatives du 7 juillet 2924, en promettant pour le Nouveau Front Populaire, un Smic à 1600 euros pour tous les français, mais il faut ensuite dire qui va payer, maintenant que même le Niger a compris l’arnaque et à fermé le robinet de son uranium.

Le Mozart de l’économie qu’est Bruno Le maire sort de scène honteusement après avoir promis, non pas d’assainir les comptes de l’état français pour lesquels on l’avait nommé ministre, mais de détruire l’économie russe.

Ironie du sort, au moment où il fait cette promesse à ses électeurs, la Russie avait comme ils le clamaient tous, un PIB proche de celui de l’Espagne.

Après les menaces de Bruno Le Maire, cette même Russie, en moins de 2 ans à même dépassé l’économie française, pour devenir en 2024 selon la Banque mondiale, la 4eme économie du monde.

Au même moment, comme dit cet article du Figaro en citant la Cour des Comptes, les comptes de la France vont mal, très mal. Et personne ne sait comment les relever.

Le Nouveau Front Populaire sait juste comment augmenter la dette publique qui est déjà de plus de 3200 milliards d’euros.

Avec ça, Macron voulait même financer l’envoi des soldats français mourir sur le sol Ukrainien, sans jamais se demander :

1) quelles armes la France possède et que la Russie ne possède pas ?

2) quelles armes aussi sophistiquées soient-elles, les États-Unis possèdent et que la Russie ne possède pas.

Mon souhait est que lorsque l’Ukraine signer sa capitulation à Moscou, que ce soit toujours Macron en place pour bien voir qu’en réalité, l’inquiétude n’était pas de ne pas humilier la Russie, mais que la Russie ait réussi à plier les 40 pays de l’Otan qui soutiennent l’Ukraine,très intelligemment, sans trop pousser sur les fronts, c’est-à-dire, volontairement, sans jamais humilier l’Ukraine.

Mais est-ce que Macron sera encore là à la présidence dans 10 ans, lorsque Poutine toujours président de la Fédération de Russie décidera un autre destin pacifique et de prospérité pour l’Ukraine ?

D’ici là, le premier poste de budget en France en 2027, ne sera plus l’éducation, mais le paiement des intérêts sur sa montagne de dette.

C’est cela le drame du jour.

Malheureusement, on a comme l’impression, exactement comme dans leurs colonies d’Afrique (Bénin, Togo, Tchad, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal etc), qu’il n’y aucun capitaine aux commandes du gouvernail, cette pièce mobile placée à l’arrière des navire où d’un avion pour le diriger.

Et c’est cela le vrai drame des peuples qui naïvement attendent des miracles de leurs politiciens.

Jean-Paul Pougala

Mercredi le 17 juillet 2024

Related Posts