Le Cameroun avec les 38 années de règne de Paul BIYA, entre dans le triste record des cinq plus vieilles dictatures au monde de tous les temps que sont :
1.Fidel Castro – 49 ans au pouvoir (depuis 1959 – 2008) : Il fut le principal dirigeant de l’Île de Cuba pendant une bonne cinquantaine d’années.
2.Kim Il-sung – 46 ans au pouvoir (1948 – 1994): Fondateur et premier dirigeant de la Corée du Nord.
3.Mouammar Kadhafi – 42 ans au pouvoir (depuis 1969): après un coup d’État en 1969, il s’érigea à la tête de la Lybie pendant plus de 40 ans.
4.Omar Bongo – 42 ans au pouvoir (1967- 2009): Le Gabon mettra du temps à se relever du passage d’Omar Bongo.
5.Gnassingbé Eyadéma – 38 ans au pouvoir (1967- 2005): Il fut longtemps le doyen des chefs d’états africains à la tête du Togo. Pas moins de 7 mandats.
Mais Paul BIYA dans cette galaxie de despotes, apparaît comme celui qui aura appauvri son pays, affamé sa population, divisé son peuple, avant de déclarer la guerre à une partie de celui-ci, qu’il écrase sans ménagement.
Pourtant, l’opposition ne s’est pas privée pendant les années d’indépendance, de recourir à la force armée, pour tenter de s’emparer de son destin et obtenir un véritable changement au Cameroun. Elle a successivement en 1992 et 2018 remporté dans les urnes, l’élection présidentielle, mais s’est heurtée à la confiscation du pouvoir par le régime néo-colonial de Yaoundé, incarné depuis 38 années par le despote Paul BIYA.
Par la violence, la corruption, l’opposition a été muselée, elle a renoncé à ses ambitions et se satisfait désormais d’exister. Elle se planque pour obtenir des strapontins politiques que le pouvoir de Yaoundé veut bien lui concéder. Elle est réduite à ne paraître que comme la caution politique et démocratique, d’une des plus vieilles dictatures au monde.
En conséquence, le peuple camerounais, trahi, violé, humilié, broyé, massacré, autrefois résigné, est désormais prêt pour le changement, et cherche un leader à la hauteur de ses espérances…
Dans cette quête, Maurice KAMTO apparaît aujourd’hui à ses yeux, comme la figure politique la plus à même d’incarner cette mission, au regard de l’extraordinaire adhésion à ses idées et à sa personne.
DE L’ADHÉSION A L’ACTION MILITANTE
L’adhésion à elle seule ne suffit pas dans une culture de la dictature vieille de 60 ans, à créer les conditions d’un changement véritable. Elle doit s’accompagner d’une démarche militante ambitieuse, permettant d’établir un vrai rapport de force qui connaîtra son apogée avec le renversement de la dictature.
En effet, aucune grande Nation au monde, ne s’est construite sur des renoncements successifs, mais sur le récit exaltant de ses conquêtes, de ses victoires. La force d’un peuple se mesure à son audace, et non à sa capacité à faire des compromis sur ses valeurs et des fondamentaux.
Il ne faut donc pas sacrifier les éléments structurants, d’une vraie démocratie. Le Cameroun ne saurait s’inventer une liberté, une démocratie et une prospérité tropicalisée, à l’indigène.
NE PLUS SE TAIRE ET AGIR EST DÉSORMAIS AU CAMEROUN UN DEVOIR HUMAIN
Agir n’est plus qu’un devoir moral, mais un devoir citoyen et humain. Chacun de nous, par son génie personnel, par son adhésion à des groupes organisés de la société civile, par son adhésion à une organisation politique qui résolument s’inscrit dans cette logique du changement, par sa participation à toute réunion ou manifestation visant à faire reculer et à faire capituler le pouvoir agonisant du Cameroun, par la communication et la sensibilisation par tout moyen et support communicationnel, sur l’urgence du changement ici et maintenant et sur la nécessité de s’engager résolument dans l’action, pour le changement dont le porte flambeau est Maurice KAMTO, par sa contribution financière au soutien des activistes et militants injustement embastillés, par sa contribution financière à toute initiative sérieuse en rapport avec le changement au Cameroun, doit présenter ses lettres de créances sur l’échiquier de la praxis politique et sociale pour un Cameroun meilleur.
•On doit pouvoir individuellement se poser la question de savoir à quoi on sert;
•On doit pouvoir individuellement se poser la question de savoir en quoi on a contribué pour faire changer le Cameroun.
•On doit pouvoir individuellement se poser la question de savoir où l’on se trouve pendant que le Cameroun a besoin de nous.
•On doit pouvoir individuellement se poser la question de savoir ce qu’on racontera à sa descendance pendant que le peuple camerounais subissait des pires atrocités.
•On doit pouvoir individuellement se poser la question de savoir quel est le sens de notre propre vie.
•On doit pouvoir individuellement se poser la question de savoir si sa vie se résume à manger, dormir, profiter des plaisirs de la chair et mourir.
•On doit pouvoir individuellement se poser la question de savoir, en tant qu’humain , quel regard pose t-on a sur la souffrance d’autrui.
•On doit pouvoir individuellement se poser la question de savoir si l’on est né pour éternellement souffrir et mourir.
Si tous, nous nous posons ces questions et nous agissons, plus rien ne sera comme avant et aucune force, fut-elle atomique, ne peut résister à la détermination d’un peuple épris de justice, de liberté et qui rêve d’un Cameroun autrement géré, pour le bien de tous.
C’est ainsi que nous saurons transformer nos drames et nos peines subies depuis 38 années, en victoire, avec la fierté d’être individuellement et collectivement les acteurs de ce Cameroun nouveau.
PRÉCIPITER L’ÉCROULEMENT DE LA DICTATURE QUI DEVIENT DE PLUS EN PLUS INÉLUCTABLE, DU FAIT DE L’ACTION CONJUGUÉE DU PEUPLE RÉSISTANT ET DE SA FIN DE VIE, TOUT EN MAÎTRISANT SON ORIENTATION, EST UN DEVOIR CIVIQUE, UN DEVOIR HUMAIN, UN IMPÉRATIF DE SURVIE, POUR LE CAMEROUN.
Maître Amédée Dimitri TOUKO TOM
Militant – Analyste Politique