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La chance de l’intellectuel africain est celle de refaire l’Afrique à partir de son village à son image : l’exemple de Nguelemedouka à l’Est du Cameroun.
A la fin de la formation des Nouveaux Industriels Africains Rinvindaf Bafang-20 qui s’est terminée samedi le 22 mars 2025, nous avons conduit une partie d nos diplômés qui n’avaient pas d’urgence avec les vols, à aller rendre visite à des personnes passées par Bafang avec eux.
Le but de ce voyage était de leur montrer, ce que j’attends de chacun d’eux, une fois retourné dans son pays, dans son village.
En Europe, en Amérique ou en Asie, l’intellectuel n’a aucune chance d’influencer grandement que la vie des gens.
En Afrique, c’est encore une feuille blanche sur laquelle, il est possible d’écrire les pages d’histoire que les autres vont lire demain.
Le côté positif du dénuement et de la misère généralisée en Afrique est l’opportunité donnée à tout intellectuel intelligent de réinventer son monde, de remettre sa propre population au coeur de ses rêves d’émancipation.
C’est en tout cas, l’exemple précieux d’un des nôtres passés par Bafang, celui qu’on appelle communément le “Commissaire” de son vrai nom d’ici, Nyat. Le Commissaire Nyat, un Rinvindaf qui ne manque aucun voyage en Chine et applique ici, toutes les connaissances apprises à Bafang et en Chine.
Monsieur Nyat est un mathématicien né dans une famille très pauvre ici à côté de Nguelemedouka, dans le Haut Nyons, à l’Est du Cameroun.
Mais il juré qu’il ne va pas mourir pauvre, encore plus intéressant, il a juré que la population de son village de Aminemekound ne seraient plus les plus pauvres du Cameroun.
C’est vraiment très touchant parce qu’il interprète l’esprit même du Rinvindaf de bâtir une prospérité partagée avec tout le village de Aminemekound, non loin de Nguelemedouka.
L’intellectuel africain doit prendre conscience du fait que nous, patrons africains ne sommes pas des conquérants ou de simples capitalistes prédateurs, mais des chanceux d’une société en très grande difficulté matérielle qui nous attend pour s’émanciper.
Toutes ces 48 photos retracent la mise en œuvre de l’esprit Rinvindaf, résumé en un slogan connu de tous :
“On ne lâche rien !”
Ici, une vingtaine d’activités permettent de donner du travail à tous ceux qui seraient naturellement au chômage dans le village, ou auraient pris le chemin de l’exil vers Yaoundé ou vers la France pour y vivre en clandestinité dans une précarité sociale propre au prolétariat européen, que le “Commissaire” a choisi de neutraliser en donnant une chance aux siens, sur place.
Ici, j’ai goûté le meilleur Canard Pékinois du Cameroun.
Dommage qu’il soit presque entièrement destiné aux consommateurs de l’Empire du Milieu, en Chine.
Mais dans tous les cas, ça contribue à rendre plus stables les emplois des populations qui travaillent sur ce projet.
Et l’eau de Source de Aminemekound ?
Sous-marinage exigeant, je ne peux pas trop en parler parce que elle non plus n’est pas destinée au marché national. En tout cas, pas pour l’instant.
Commissaire, est-ce-que je peux néanmoins parler de votre très rentable élevage de Pintades ? Pas encore ?
Et vos étangs de bars ? Pas encore ?
La semaine prochaine, durant la formation Rinvindaf Paris-13 qui débute le 3 avril 2025 à Paris je vais vous montrer des vidéos de beaucoup de la vingtaine de produits partis de Nguelemedouka, déjà en vente en France, en profitant des accords de partenariat économique (APE) signé entre l’Union Européenne et beaucoup de pays africains.
Ils sont tous nombreux ces producteurs africains qui veulent profiter du très riche marché européen.
C’est à ceux de la diaspora de créer les conditions pour représenter là-bas ces nouveaux producteurs, avec par exemple, toujours plus de magasins appartement aux membres de notre collectif au marché de gros des produits agricoles frais de Rungis, au sud de Paris.
Je repars d’ici, de ce village avec une image forte, celle du libraire du village, un intellectuel qui mérite d’être soutenu et je lui ai promis toute mon aide.
C’est un monsieur su nom de Médard Mpouam Etobok, à la retraite, qui a eu l’idée de sortir sa population de la misère et comme il ne pouvait compter que sur ses moyens financiers limités de sa retraite de fonctionnaire, il a fait le choix de contribuer à sortir les populations de la misère intellectuelle.
Chaque mois, pendant plus de 10 ans, Médard a utilisé une partie de sa retraite pour acheter des livres de nombreux secteurs scientifiques, pour en faire une bibliothèque à consultation gratuite.
Le problème est que personne ne vient dans sa bibliothèque. Les gens du village sont si pauvres qu’ils privilégient leur propres survies, que d’aller se cultiver.
Nous lui avons conseillé d’en faire une bibliothèque mobile, pour commencer par retrouver tous les employés du “commissaire” à leur lieu de travail.
L’institut d’Etudes Géostratégiques (ieg), va aider la bibliothèque mobile en créant dans chaque salle de classe, comme c’est déjà le cas dans les départements de Haut-Nkam et de la Haute-Sanaga, un angle bibliothèque de la Sil au CM2, afin de donner aux enfants très tôt, le réflexe de la lecture. Et maintenant, le Haut-Nyong.
Nous y reviendrons avec le succès de l’initiative dans de nombreux villages de ces deux départements.
A nous revoir la semaine prochaine à Paris.
Pour vous joindre à notre collectif, inscrivez-vous sur www.iegeducation.com
Ou écrivez-moi ou au secrétariat par WhatsApp sur +33 6 06 496058
Aurevoir Nguelemedouka !
Aurevoir Aminemekound !
Bienvenue dans cette nouvelle Afrique qui ne veut plus vivre à genoux.
Jean-Paul Pougala
Jeudi le 27 mars 2025
PS : Si vous faites déjà partie de notre collectif Rinvindaf, pour solliciter le “Commissaire”, pour répliquer son modèle dans votre village où que vous voulez en Afrique, et vous envoyer son équipe de bâtisseurs et constructeurs, sachez qu’il sera avec nous à Guangzhou à partir du 12 avril 2025 prochain. N’oubliez pas de réserver votre venue au secretariat pour qu’on vous réserve votre place à l’hotel.
P.P.S : Si vous êtes de la Diaspora Africaine en Europe et vous désirez vous impliquer dans le développement industriel de votre village en Afrique, rejoignez-nous du 3 au 5 Avril 2025 à l’Hotel Hilton de Roissy Charles De Gaulle, pour la formation des Nouveaux Industriels Africains de la Pougala Academy, en vous inscrivant sur le site www.iegeducation.com ou www.ieg.ovh
Pour nous écrire par Whatapps : +33-606496058