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  • On nous a dit que l’Afrique était très pauvre et malheureuse, mais l’Afrique regorge de 60% de toutes les richesses du sol et du sous-sol au monde, 60% des terres arables de la planète, et des variétés climatiques les plus favorables pour l’agriculture, le tourisme et le bien-être en général ;
  • On nous a dit que l’Occident (Europe, Canada et États-Unis) était la partie du monde la plus riche, mais leur modèle de développement est basé sur le pillage des ressources de l’Afrique par le pernicieux mécanisme de la dette imposée à l’Afrique pour donner à leurs économies virtuelles une correspondance en produits et services dans l’économie réelle ;
  • On nous a dit que l’Afrique était surpeuplée, mais les chiffres démentent cette autre propagande mensongère, puisque la densité (volume de population par unité d’espace géographique) de l’Afrique n’est que de 49,4 habitants par Km2 contre 114 habitants par Km2 pour l’Union Européenne;
  • La carte géographique aplanie de la planète terre conçue par Mercator et qui est la représentation la plus répandue de la carte du monde nous laisse croire que l’Afrique est plus petite ou de taille similaire que l’Europe, pourtant, l’Afrique, avec ses 30,37 millions de Km2, peut contenir la Chine (9,597 millions Km2), les États-Unis (9,834 millions Km2), l’Europe (10,53 millions Km2), et il restera encore de la place pour quatre ou cinq pays;
  • On nous a dit que l’Afrique était très endettée et qu’elle avait besoin de l’aide occidentale pour s’en sortir. Mais les plus récentes données statistiques officielles des institutions de références occidentales (FMI, Banque Mondiale, BRI etc.) font pourtant état de ce que la dette publique de la France est de plus de 3.000 milliards d’euros, soit 115% de son PIB, loin au-delà des exigences de Maastricht dont le plafond est de 60% du PIB, celle des États-Unis de 31.400 milliards de dollars, soit 128% du PIB. L’Afrique dont on nous rabâche les tympans sur une supposée situation alarmante de la dette n’est qu’à 800 millions d’euros de dette publique pour toute la partie subsaharienne. En somme, qui peut aider qui?
  • On nous a dit que l’avenir de l’Afrique était des plus sombres, et on nous prédit même des catastrophes humanitaires du fait de prétendues famines dues à la croissance démographique et à la pénurie de ressources. Nous l’avons déjà démontré, l’Afrique n’a ni problème de surpopulation ni problème de ressources. La moyenne d’âge en Afrique est de 24 ans tandis qu’en Europe et aux États-Unis, il est de 44 ans. Avec une population vieillissante qui va inexorablement continuer de chuter et un sous-sol pauvre, la richesse artificielle de l’occident fondée sur la prédation impérialiste présage un futur sombre pour les arrogants donneurs de leçons occidentaux. En revanche, l’Afrique ne peut qu’avoir des lendemains qui chantent, avec une population jeune et dynamique, un sous-sol infiniment riche et une population de plus en plus consciente et déterminée à prendre en mains son destin. Rappelons que d’ici 2080, un être humain sur trois sera africain, et que l’Europe sera sous-peuplée et en quête de main d’oeuvre extérieure au risque de voir son économie s’effondrer. Ce scénario est irréversible, de toutes façons, la pauvreté galopante ayant déjà commencé à s’installer durablement en Europe. Aux africains de rester lucides et vigilants, car la grande vague d’immigration occidentale va bientôt déferler en Afrique.
  • On nous a encore dit que l’Afrique n’avait pas d’histoire (Hegel, Voltaire, Hugo, Sarkozy etc.) et qu’elle avait été sauvée de la barbarie par la colonisation qui était une divine mission civilisatrice. Mais l’étude approfondie de l’histoire révèle qu’il s’agit, là encore, d’une grotesque arnaque intellectuelle. Non seulement les prétendus savants européens de l’antiquité comme ceux du moyen-âge avaient quasiment tous plagié “leurs” découvertes en Afrique, mais ce qui nous est présenté comme des trouvailles révolutionnaires par des européens étaient depuis des siècles maîtrisées par les noirs d’Afrique. C’est le cas de l’astronomie qui n’avaient déjà plus de secrets pour les africains de l’Égypte antique, des siècles avant que Copernic (15e siècle) puis Galilée (16e siècle) ne sortent de l’ombre. C’est encore le cas de la médecine que le savant Imhotep d’Égypte maîtrisait et enseignait déjà 2.500 ans avant notre ère, soit 2300 ans avant Hippocrate que les complotistes occidentaux ont érigé en père de la médecine. La liste peut être infinie, avec Jean de Lafontaine qui a intégralement plagié les contes animaliers d’Ésope dont les œuvres remontent à plus de 1500 ans avant notre ère. Dans le même ordre de forfaits, les célèbres philosophes et mathématiciens grecs Platon, Aristote, Pythagore, Thalès ou Archimède, auront tous fait leurs classes chez les prêtres savants d’Égypte antique noire, le dernier cité n’étant guère l’auteur de son fameux théorème.

Le siècle des lumières aussi s’est révélé être un siècle des ténèbres tant les atrocités commises par les dépositaires autoproclamés de la bien-pensance universelle seront éloquentes. C’est durant cette période où l’Europe renaît de ses cendres après avoir été décimée et paupérisée par la peste noire et la guerre des cent ans (d’où le concept de Renaissance) au 15e siècle, que surgiront d’autres “savants” européens dont l’essentiel des œuvres étaient celles des noirs qui n’avaient pas droit aux brevets du fait de leurs statuts d’esclaves. C’est ainsi que des savants africains tels que Lewis Howard Latimer qui a découvert le téléphone ou encore l’ampoule à incandescence dans sa forme finale, allaient se voir ravir la vedette par leurs maîtres esclavagistes comme ça a été le cas avec Thomas Edison qu’on nous a enseigné comme étant le seul inventeur de l’ampoule.

  • Des intellectuels de plateaux télé à la solde de l’oligarchie occidentale tels que Zemmour nous ont encore dit, non sans pédantisme, que l’Europe de toutes les saintetés lumineuses était menacée par une immigration de masse africaine, savamment orchestrée pour aboutir au grand remplacement. Mais ce polémiste à gages qui a essayé d’argumenter son inepsie a, par manque de culture ou par mauvaise foi, omis de se souvenir que si l’Europe a pu coloniser l’Afrique au début de 20e siècle soi-disant parce qu’elle était quatre fois plus peuplée que l’Afrique, cette même Europe a déporté, mutilé et assassiné des africains par centaines de millions pendant la période de de la traite négrière et de l’esclavage. En effet, d’après la chercheuse géographe et historienne Louise Marie Diop-Maes, veuve du très illustre Cheikh Anta Diop, la population africaine était de 600 millions d’habitants entre le 15e et le 18e siècle, pour se retrouver à quelques 100 millions au début du 20e siècle. L’Europe par sa violence extrême, a donc bien réussi à mener ses expéditions esclavagistes en Afrique dès 1454, alors que la peste noire, la misère, la famine et la guerre avaient décimé sa population de moitié en la ramenant à quelques dizaines de millions d’habitants. La théorie de notre obsédé du grand remplacement est donc totalement fausse.

La liste des mensonges sur l’Afrique et le monde à des fins capitalistes est très loin d’être exhaustive. Cette propagande est d’autant plus tenace dans les consciences et subconscients collectifs qu’elle est inoculée depuis le plus jeune âge par des programmes scolaires biaisés, mais aussi par des médias aux ordres qui veillent à maintenir les populations du monde dans l’illusion de bienfaiteurs évolués blancs d’un côté, et des misérables africains parasites d’un autre. Cette manipulation entretient le racisme qui est une initiative entretenue par l’oligarchie mondialiste pour justifier les discriminations et toutes les formes d’abus auprès des peuples dont la surexploitation est un gage de survie du système capitaliste en place. A chacun d’ouvrir les yeux et de refuser de continuer de se laisser manipuler.

Par Paul Ella

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