Alors qu’il refusait jusque-là d’apparaître encore en première ligne, le président du Parti Cercle Omega (PCO)
a accordé une interview
exclusive à Afrique actualité 241, dans laquelle il s’exprime sur l’actualité politique du Gabon.
Discret et fin politique, le leader de PCO, Marcel Robert Ntchoreret, explique les raisons de l’absence de sa formation politique lors des dernières élections.
« Les normes démocratiques, les règles républicaines sont loin d’être respectées au Gabon. J’ai fait l’expérience de tout ça en 1996, et en 2009. J’ai trouvé que ces élections ressemblent à une forme de garame. Parce que la garamocratie que ces gens veulent instaurer c’est comme un jeu de poker: les gens jouent et celui qui a gagné, on le bastonne ou on le frappe. Comme pour dire, c’est lui qui à perdu. Donc le qui « perd-gagne », j’aime pas trop pour dire clairement les choses. Pour moi, jouer au poker en faisant de la politique n’est pas plaisant « .
Le tempo choisi par Marcel Robert Ntchoreret pour dévoiler ses intentions n’est en tout cas pas anodin. Les élections locales, législatives et présidentielles avancent à grands pas. » Nous aurons des candidats à ces élections, c’est pas exclu », a-t-il informé sans trop de précisions.
« On ne se présente pas à une élection parce que dans sa tête on rêve d’être candidat ou parce qu’ on veut faire le buzz. On se présente à une élection présidentielle parce qu’on a une vision de ce qu’on veut faire pour le pays en présentant un programme politique », a-t-il déclaré avant d’avertir les gabonais.
« Que le peuple gabonais réfléchisse. Ne pas se laisser entraîner dans l’aventure de certains leaders politiques qui pensent mettre en péril la paix sociale et la sécurité intérieure du pays, qui ont un passé politique, et dont nous ne connaissons jusqu’à présent pas les états de services », a averti le président du PCO.
L’intéressé, reconnu par ses pairs pour son travail de fond sur les idées, s’il doit présenter des candidats aux prochaines élections part cependant avec plusieurs handicaps. Malgré une présence médiatique ces dernières années, il reste très peu connu du grand public.
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