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J’avais pris la résolution ferme de ne pas parler de la Fecafoot cette semaine: comment rester muet quand on apprend que la Fecafoot elle-même arrive à la conclusion, des années après de très nombreux camerounais, que le contrat avec l’equipementier du “siècle” “One All Sport” n’était qu’une quasi anarque ?
Boris Berthol a d’ailleurs failli être “excommunié” pour avoir dénoncé ça avec vigueur.
QU’EN SERAIT-IL SI LE GOUVERNEMENT N’AVAIT PAS RÉAGIT ?
Toute la question est là car si le gouvernement n’avait pas demandé la copie de ce contrat, qui peut croire que les communicants de la Fecafoot seraient passés à table au nom de l’institution ?
Dans les choses “obscures”, il y a rarement de coïncidence.
POURQUOI NOUS NE DEVONS PAS LAISSER FAIRE CE QUI SE PASSE A LA FECAFOOT ?
Les gens m’interrogent: “pourquoi la Fecafoot vous intéresse tant” ?
Ce qu’ils ne voient pas, c’est que ce qui s’y déroule est de manière hypertrophiee, exactement ce qui a conduit notre pays dans le trou sans fond où il se trouve:
- Abus de pouvoir;
- Mégalomanie dans la gestion de la chose publique;
- Le fait de confondre une institution publique à sa cuisine personnelle;
- Opacité dans la gestion de la chose publique;
- Clientelisme…
Comment peut-on accepter qu’alors que des anciens vainqueurs de Can se morfondent au “quartier”, pour la plupart malades, on traine une cour de courtisans au Mondial et à la Can ? C’est insupportable.
On ne peut pas avoir combattu le régime de Paul Biya pendant 34 ans et venir accepter ces méthodes. L’Etat et le Rdpc apparaissent, par rapport à ce qui se passe à la Fecafoot, comme de piètres amateurs.
Ce pays est dangereusement à la croisée des chemins: nos enfants et nos petits-enfants ne doivent plus jamais accepter que la chose commune soit gérée avec autant de condescendance et du mépris.
Benjamin Zebaze
Nkeum Motissong