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De son vrai nom, Robert Berkeley « Bob » Minor était un dessinateur de presse et journaliste politique américain, membre important du Parti communiste des Etats-Unis d’Amérique, né le 15 juillet 1884, à San Antonio, dans l’état du Texas, aux États-Unis et mort le 26 janvier 1952.
L’année prochaine en 2025, le monde entier (sauf l’occident) fêtera les 100 ans de ce tableau, une peinture prémonitoire, sur lequel, l’Américain prévoyait qu’après 100 ans, les 3 blocs : La Chine, l’Inde ensuite et l’Afrique après seraient devenus les trois principales puissances du monde, capables de se soustraire aux impérialistes américains, britanniques et français.
Bob Minor n’a pas oublié un 4ème personnage au fond qui observe amusé, l’Union Soviétique, devenue la Russie qui sera de la fête pour se moquer des impérialistes qui ne la considéraient même pas.
Maintenant, 99 ans sont passés.
La Chine est en passe de réussir la prévision de Bob Minor, écrasant littéralement sur son passage tous les obstacles que les impérialistes désignés par Bob, ont mis sur sa route.
Cette Chine-là est arrivée plus vite que prévue. Elle a l’argent, elle a aussi les armes, comme les impérialistes. Et en plus, elle a la population et la culture.
L’Inde se débrouille et se prépare à suivre l’exemple de la Chine.
Et l’Afrique ?
C’est ce tableau qui a contribué à nous lancer dans une aventure comme celle du Rinvindaf : Re-Inventer les Industriels Africains de demain, pour faire émerger de nouveaux guerriers africains, capables de lutter efficacement, pour assurer la souveraineté du continent africain face aux 3 impérialistes désignés par Bob Minor et faire de notre continent, la troisième puissance mondiale.
Ce matin du jeudi 19/09/2024, nous démarrons la 19ème session de la formation des Industriels Africains de la Pougala Academy. C’est-à-dire que c’est la 19ème fois que nous réunissons ici à Bafang des jeunes de toute l’Afrique, à qui nous prodiguons les armes, pour faire de l’Afrique, cette puissance.
Nos guerriers sont sur le terrain, tous en Sous-Marinage, (discrétion), pour ne pas être écrasés par un système impérialiste occidental qui ne veut pas voir les africains comme des protagonistes véritables sur leur propre territoire.
Quand nous avons commencé cette aventure il y a 10 ans, c’était juste pour apporter notre propre pièrre à cet édifice. J’étais loin d’imaginer qu’avant de mourir, j’assisterai au cadeau inestimable que nous ont fait les 3 pays de l’AES : Mali, Burkina et Niger.
J’ai beaucoup incité le président du Cameroun à supprimer les frontières entre le Cameroun et ses voisins du Congo, du Gabon et du Tchad, pour en faire une entité politique unique. Mais je n’étais qu’au stade des implorations et donc des rêves. Je n’aurais jamais pensé que je verrais 3 pays africains parler de Confédération comme étape vers la fédération.
Chaque jour, je me réveille et ma première pensée va à ces 3 pays, pour être certain que je ne suis pas en train de délirer et tout faire afin qu’ils portent leur projet jusqu’au bout, tout en ayant la conscience que les 3 impérialistes désignés par Bob Minor seront contre, car cela leur enlève leur puissance.
Bob Minor soutenait que les occidentaux ont utilisé les armes et l’argent pour soumettre le monde entier, alors que 100 ans après, les armes et l’argent ne seront plus suffisant, mais le territoire, la population et la culture.
Le jour où j’ai vu les pays de la Cedeao se préparer à faire à la guerre contre le Niger, fautif d’avoir voulu arracher sa liberté, j’ai compris ce que disait Bob Minor. Les armes et l’argent ne seront plus suffisants pour plier les peuples. Quand le peuple du Niger est sorti comme un seul homme soutenir leurs autorités, je me suis écrié : Bob Minor avait raison !
Désormais ce sont les peuples qui sont artisans de leur révolution.
En Chine, l’évènement du lancement d’un téléphone mobile où 4 millions de préventes pour le téléphone le plus cher du monde de Huawei Mate X2 avec un nouveau système opératif : HarmonyOs était aussi là, la preuve que ce sont les peuples qui désormais incarnent la révolution et non les armes ou l’argent.
C’est pour préparer cette révolution des peuples face à l’impérialisme opprimant depuis des siècles que nous nous retrouvons aujourd’hui à Bafang pour démarrer notre propre processus de révolution, avec des Jeunes Africains conscients de leur rôle dans l’avènement de ce nouveau monde avec un nouvel ordre.
99 ans après Bob Minor, l’Afrique se prépare elle aussi depuis Bafang, à rendre la gifle et faire partie des puissances capables de tordre le cou aux impérialistes, qui ont savamment compté sur nos divisions pour nous spolier et entretenir notre pauvreté.
Mais ça, c’était avant. C’était avant la Pougala Academy, la première école de guerre économique du Continent africain, même en ligne sur www.pougala.net
A chacun sa révolution !
La notre c’est faire de l’Afrique une puissance.
Et toi ? C’est quoi la tienne ?
Jean-Paul Pougala
Jeudi le 19/09/2024
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