En regardant les réactions de beaucoup de nos frères et sœurs Gabonais(es) , celles de l’opposition et surtout celles de certains qui se prévalent comme ” les vrais résistants”, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander de quoi se réjouissent-ils et surtout de qui rient-ils si ce n’est d’eux-mêmes.
Lorsque que des personnes que les Gabonais accueillent dans leur demeure s’enrichissent soudainement puis s’en retourne investir cet argent dans leur pays d’origine, ils ne sont pas inquiétés.
Par contre, quand c’est des Gabonais qui s’enrichissent aussi soudainement là, c’est une toute autre histoire.
Ces derniers se font emprisonner avec à la clé un balai médiatique digne d’un roman de science-fiction avec dans le rôle du méchant les voleurs et dans le rôle d’acteur principal le chef des voleurs.
Quelle ironie… Ici et là, nous voyons de nombreux Gabonais qui, comme des prédateurs affamés se ruant sur un os à ronger, se réjouissent d’une mascarade qu’on leur a servi sur un plateau de verre.
Pourtant bien au-delà de cet aspect qui, en réalité n’est que secondaire car on ne peut être tenu pour responsable des mauvaises intentions cachées de ceux qu’on accueille en notre demeure, les deux questions primordiales qu’il importe ici de se poser sont les suivantes :
Quel réjouissance peut-on trouver dans des règlements de comptes entre personnes qui s’enrichissent sur le dos du peuple ?
Et surtout qu’elle est la valeur ajoutée pour le quotidien des Gabonais lambdas qui survivent dans une précarité du plus en plus grandissante ?
Permettez-nous de soulever l’ironie de cette situation en prenant l’exemple de marchands qui se moqueraient et se réjouiraient du fait que des petits voleurs à l’étalage aient été rattrapés par le chef des voleurs. Celui-là même qui les vole tous les jours.
Ça n’a pas de sens… D’autant plus que, qu’est-ce que cela changent à leurs situations ?
Par conséquent, passé le 1er degré de la question, lorsqu’on s’appesantit un tant soit peu sur le fond de la problématique, on ne peut qu’arriver qu’à une seule conclusion :
Se réjouir et rire de ces Gabonais qui ont été emprisonné, c’est tout simplement se réjouir de notre situation précaire, mais c’est surtout se moquer de nous-mêmes.
Et de rajouter que lorsqu’on connaît le véritable problème du Gabon, se réjouir et rire de cette distraction inutile, c’est tout simplement accepter de se faire distraire bêtement.
En bonnes personnes intelligentes et parce qu’aux jeux de dupe, ceux qui ne suivent pas attentivement se font toujours lester, nous invitons nos frères et sœurs Gabonais(es) à tout simplement prendre acte et à passer à autre chose.
Patriotiquement. 🇬🇦 🇬🇦 🇬🇦
Sten FANGUINOVENY
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