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Il me plait de commencer cette leçon avec une citation de quelqu’un qui définit en mieux la démocratie. Il s’agit du romancier Britannique Aldous Huxley, né le 26 juillet 1894 à Godalming (Royaume-Uni ) et mort le 22 novembre 1963 à Los Angeles ( États-Unis ).

Diplômé de l’université d’Oxford avec une mention très bien en littérature anglaise, il a écrit près de cinquante ouvrages, dont le plus connu est le romans intitulé : A happy world “Le Meilleur des mondes”, dans lequel il écrit :

“La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude”

Et ceci va durer jusqu’au jour où un imprévu, va entrer par effraction dans ce monde démocratique pour briser les codes pour réveiller les autres esclaves qui à travers la télévision, la radio, les films, avaient, grâce à la consommation et au divertissement, l’amour de leur servitude.

Et c’est là où tout le système va se dresser comme un seul homme, contre lui, pour l’empêcher d’empêcher de continuer de tourner en rond, pour le seul intérêt de quelques uns seulement.

Et tout ce système va très probablement réagir avec le slogan :

“Si tu ne peux pas le battre dans les urnes, abats-le !”

C’est en tout cas, le meilleur titre que j’ai trouvé ce matin dans la presse italienne et qui correspond à ce que j’ai pensé, lorsqu’avant d’aller me coucher la nuit dernière, j’ai jeté un dernier coup d’oeil à mon fil d’actualité, pour découvrir que le 45ème président des Etats-Unis Donald Trump a miraculeusement échappé à un attentat.

Si tu ne peux pas le battre dans les urnes, abats-le !

C’est le titre de l’éditorial du journaliste italien Maurizio Belpietro à la une du quotidien La Verità ce lundi 15 juillet 2024.

Les faits : Un jeune de 20 ans a tiré sur Donald Trump dans l’après-midi du samedi 13/07/2024, lors d’un meeting électoral, avant la Convention Républicaine qui commence aujourd’hui lundi le 15/07/2024 et qui doit désigner Trump comme candidat officiel du parti républicain, face à Joe Biden le sortant du parti démocrate, et actuel président.

Noam Chomsky que les médias ont récemment, erronément donné pour mort a dit :

“La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature.”

Aux Etats-Unis, il n’existe pas de carte électorale. Mais au moment de passer le permis de conduire à 16 ans, il faut remplir une fiche où on choisit le parti pour lequel on penser voter. Et à 16 ans, presque tous les enfants écrivent ce que veulent les parents, pour ne pas les fâcher et ne pas avoir ensuite sa première voiture.
Il résulte donc que le tireur à 16 ans avait écrit qu’il voterait Républicain. Mais en 2021, son seul geste politique connu, est de donner 15 dollars à un mouvement démocrate, en soutien à Joe Biden.

La question qu’on se pose le monde entier en ce moment, est : comment la sécurité des dirigeants politiques américains que Hollywood nous a enseigné d’être les meilleurs du monde, n’ont pas compris que lorsqu’on veut protéger une personne en train de faire un discours en public, la première chose à faire est de sécuriser toutes les positions en hauteur, en proximité du lieu de l’évènement ?

Je donne raison à meeting électoral qui a dit que où il s’est agi d’une incompétence manifeste, ou, il s’agit d’un acte délibéré des démocrates pour éliminer Donald Trump.

C’est la même position de l’éditorialiste italien que j’ai cité en début de ce texte, Belpietro.

Donald Trump est entré par effraction à la t^te d’un système très fermé qui ne veut pas de nouveaux venus, parce que très corrompu et qui n’a au final pour seul objectif que de spolier son propre peuple.

Il suffit de voir que la Russie, avec seulement 160 milliards de dollars de budget de l’argent en 2021, a réussi à produire des armes que les Etats-Unis avec plus de 800 milliards de dollars n’y arrivent pas, notamment les missiles hypersoniques.

Comment expliquer qu’à ce jour, seule la Russie est capable de faire tenir en orbite la station spatiale internationale ISS que les américains ont mis 100 milliards pour construire ?

Comment avec tous les milliards versés à l’Ukraine, on n’aurait pas pu sortir de millions des Américains de la pauvreté ?

C’est bien parce que Donald Trump s’est posé ce genre de questions qu’il était depuis le début, l’ennemi à abattre.

Vendredi le 9 septembre 2016 en campagne électorale à New York, la candidate démocrate Hillary Clinton, qualifie ceux qui vont voter pour Donald Trump de pitoyables.

Elle dit en clair :
“Pour généraliser, en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle le panier des pitoyables”.

Et lorsque Donald Trump est arrivé au pouvoir en 2017, tout était fait pour lui pourrir la vie. Pour l’empêcher de mener sa politique promise de rupture sur le plan international, tout le système l’a accusé d’avoir été élu, grâce à la Russie. Ainsi, pour démontrer que ce n’était pas vrai, il a passé 4 ans, à jouer au méchant contre la Russie et contre la Chine alors que dans son coeur, c’est l’exact contraire qu’il voulait.

Cela n’a pas suffi pour calmer ses ennemis démocrates, qui lui on fait deux Impeachments, pour le destituer comme président des Etats-Unis.

Comme cela n’a pas marché, on lui a mis une dizaine de procès et comme la Cour Suprême a dit qu’il bénéficiait de l’immunité présidentielle, il est légitime de penser que la dernière solution c’était de “l’éliminer par tous les moyens”, ce sont les mots de Joe Biden et non de Jean-Paul Pougala.

C’est cela la démocratie américaine que le système veut exporter dans le monde entier. Et si vous ne marchez pas, il y a tout l’armada médiatique qui est là, pour faire de vous le diable à éliminer le plus vite possible de la terre.

Rappelez-vous de ce que ces médias ont écrit contre Donald Trump, le jour où il a décidé d’arrêter l’inutile guerre contre le peuple Afghan qui n’avait rien fait au peuple américain. Bin Laden a été repéré et tué au Pakistan et non en Afghanistan. Est-ce pour cela que le lendemain, Obama allait déclencher la guerre contre le Pakistan ?

Il fallait voir les funérailles que célébraient les médias européens, accusant Trump de tous les mots, parce qu’il a osé décidé de retirer les troupes américaines de ce pays, avec une ruineuse virée qui aura couté plus de 5.000 morts parmi les militaires américains et 3.000 milliards de dollars au contribuable américain.

Trump avait tout simplement constaté que pendant ce temps, le principal adversaire des Etats-Unis, la Chine, avait investi le même montant, dans la connaissance, dans la science et la technologie, pour développer un total de 3.000 universités qui allaient faire la différence dans la lutte de puissance entre les nations.

Dans le levier de force entre les Nations, si un pays monte, et l’autre ne bouge pas, c’est en réalité qu’il est en déclin. Et c’est ce qu’on qualifie du déclin américain.

Le problème des Etats-Unis aujourd’hui est qu’en réalité, que ce soit Joe Biden ou Donald Trump, la donne ne peut pas changer de beaucoup, parce que, comme l’avait démontré le sociologue Max Weber, la vraie puissance des Etats-Unis est entre les mains de 42 millions de fonctionnaires américains, qui eux ne bougent pas de leurs places.

Il leur suffit, comme hier pour la fusillade au meeting électoral de Donald Trump, de laisser un tirer grimper sur un toit, se positionner avec un fusil semi-automatique et tirer 8 fois avant d’être tué lui-même.

S’il a tiré 8 fois et il n’a pas atteint sa cible, Donald Trump, c’est uniquement parce qu’il était trop jeune, 20 ans et peu expérimenté en armement.

Imaginez un seul instant que ce jeune était un ancien militaire, un ancien tirer d’élite, mon texte de ce matin ne serait plus le même, puisque je serais en train de parler de l’enterrement de Donald Trump et non des failles de la sécurité.

On pourra mener mille enquêtes et faire démissionner qui on veut, mais, les faits restent est que ce sont les 42 millions de fonctionnaires américains qui sont les vrais monarques qui décident de ce qu’ils veulent dans la démocratie américaine.

Toute la narration successive, pour encenser la démocratie américaine, comme socle de la liberté et des droits de l’homme n’est au final que de la propagande, pour convaincre le peuple américain de voter les mêmes qui font et entretiennent le système.

Un système qui déteste ceux qui s’y aventurent par effraction, c’est-à-dire, sans y être invités comme Donald Trump.

Le plus ahurissant est que ce sont ceux-là qui ne veulent pas reconnaitre au citoyen Donal Trump son droit d’être candidat et de redevenir président des Etats-Unis, qui pensent et écrivent que c’est Donald Trump qui va détruire la démocratie aux Etats-Unis. En d’autres mots, ils prennent la conséquence pour la cause. Ils ne comprennent pas qu’à un moment donné, le peuple peut en avoir mare, et voter pour une fois ce qu’il veut et non ce qu’on veut qu’il vote, comme en France, avec le premier tour des élections législatives du 30 juin 2024 et le coup d’état de Emmanuel Macron du 7 juillet 2024.

Voici quelques propos de la presse américaine en 2020 pour annoncer la fin de la démocratie aux Etats-Unis si Donald Trump était re-élu :

1) When Democracy Dies in Daylight
(Quand la démocratie meurt en plein jour)

Sous-titre : Revisiting HBO’s “The Plot Against America” and its final, dire warning for election season.
(Revisiter le film « The Plot Against America » de HBO et son dernier et terrible avertissement pour la saison électorale.)

Source : https://www.nytimes.com/2020/09/01/arts/television/plot-against-america-election.html

2) “Notre démocratie sera partie”

C’est le titre du Los-Angeles Times du 10 septembre 2020 avec pour sous-titre :

“les critiques tirent la sonnette d’alarme sur l’autoritarisme si Trump est réélu”.

Le quotidien donne même le témoignage d’un fonctionnaire dont parlait Max Weber qui a travaillé pour Donald Trump.

Tyrone Beason le Rédacteur en chef écrit ce 10/09/2020 :

Quiconque doute que la démocratie américaine puisse tomber si le président Trump gagne sa réélection devrait la retirer de quelqu’un qui sait, dit John Dean. Il croit qu’un dictateur en herbe occupe la Maison Blanche.

« J’ai travaillé pour le dernier président autoritaire, et il était assez dangereux », a déclaré Dean, le co-conspirateur de couverture du Watergate qui a servi en tant que conseiller principal de la Maison Blanche à Richard Nixon et a témoigné contre lui lors des auditions du Sénat. “Trump fait de Nixon ressembler à un garçon de chœur.”

« Si nous en avons quatre ans de plus », a déclaré Dean, « notre démocratie disparaîtra. »

La notion de président américain qui a entraîné la chute de la nation pourrait facilement être rejetée par une hyperbole essoufflée, comme à l’accoutumance dans le climat politique surélevé de l’Amérique. (…)
source : https://www.latimes.com/world-nation/story/2020-09-10/trump-reelection-critics-democracy-authoritarianism

Rendu en 2024,

3) Vendredi le 31 mai 2024, Joe Biden dans un message sur X (Twitter) accuse Donald Trump de “menace notre démocratie”. Michael Tyler , le porte-parole de campagne de Joe Biden dans un communiqué, affirme :

“Quiconque a regardé (la réaction de Trump après sa condamnation), en tire une conclusion évidente: cet homme (Donald Trump) ne peut pas être président des États-Unis”.

Source : https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/donald-trump-declare-coupable-joe-biden-accuse-l-ex-president-de-menacer-la-democratie_AD-202405310837.html

EPILOGUE

Samedi soir le 13/07/2024, un tireur ouvre le feu en Pennsylvanie lors du dernier meeting de campagne de Donald Trump, avant la Convention républicaine qui commence aujourd’hui lundi 15/07/2024 pour valider la candidature de Donald Trump à la présidentielle américaine de novembre.

CONCLUSION

Pour paraphraser Aldous Huxley, dans “A happy world” (Le Meilleur des mondes), la démocratie n’est autre chose que la dictature parfaite, une sorte “de prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude”

Le seul fait de vouloir faire la paix avec la Russie dans la crise ukrainienne, fait de Trump un dangereux contre le système.

La seule menace de sortir de l’OTAN fait de lui une cible idéale à abattre pour tous les pays européens belliqueux qui veulent faire la guerre à la planète, sans les moyens de leurs politique.

Voilà pourquoi un Biden, même amorphe est le candidat idéal, tout simplement parce qu’il ne va pas s’opposer aux pratiques séculaires de la prison sans mur du système.

Jean-Paul Pougala

Lundi le 15 juillet 2024

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