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Le cauchemar des médecins africains qui deviennent taximan, chauffeur Uber ou Nyango au Canada – “Ségrégation scolaire des élèves noirs au Canada,ou voici pourquoi de nombreux étrangers se noient dans les rivières ou meurent de froid dans les forêts en tentant de fuir le Canada pour les Etats-Unis.
Introduction
Le but de cette chronique n’est nullement d’empêcher qui que ce soit à aller tenter sa chance où il veut, comme il l’entend et quand ça le chante. Dans une Afrique où les gens croient en Dieu à 99%, il est si difficile d’aller à contre-courant et de se faire insulter pour dire aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre, soit parce que leur niveau culturel ou même d’intelligence ne leur permet pas de comprendre que Dieu n’existe pas.
De la même, il est très difficile de ramener les gens à la raison et leur demander d’ouvrir grand les yeux, dans un continent, où même des doyens des universités abandonnent leurs postes soi-disant pour aller faire des stages au Canada, parce qu’ils sont tous convaincus qu’au Canada, il y a un arbre où on peut cueillir de l’argent et où tous les rêves sont possibles.
Malgré ce vent contraire, j’ai appris en biologie végétale que dans le choix de la sélection des espèces à reproduire, dans un sac de pomme de terre, lorsque toutes les pommes sont pourries, il y aura toujours une qui va s’échapper et faire pousser ses bourgeons au milieu de tant de pourritures. Et paradoxalement, ce sont ces rares spécimens qui feront une bonne semence.
En prenant tant de temps pour écrire une telle chronique en 6 longues leçons bien documentées, malgré les insultes qui vont pleuvoir sur moi, parce que je veux empêcher certains d’aller réussir au Canada, ce n’est pas à cette majorité que je m’adresse, mais à ce singleton de pomme qui germe au milieu d’un sac de pommes pourries.
Si on peut réussir à sauver un seul jeune qui risque d’aller en aventure à la perdition souvent très naïvement encouragés par les autorités qui croient ainsi se débarrasser des chômeurs encombrants, alors qu’ils ont les statistiques de ces jeunes dans les prisons européennes ou nord-américaines, c’est que cela vaut la peine d’y consacrer autant de temps.
On ne pourra jamais sauver tout le monde, j’en suis conscient. C’est la vie elle-même qui est basée sur la section depuis le premier spermatozoïde qui s’est sauvé le premier pour créer une vie, alors que tous les autres qui étaient dans la même course n’ont pas eu une deuxième chance et sont tous morts.
Mais l’Afrique a besoin de ce singleton, ce spermatozoïde seul qui a franchi la porte pour bâtir une vie, un championnat, un quartier, un village, une ville. Personne n’ira se chercher au Canada ou en France pour rentrer sauver l’Afrique, pris dans le piège du salariat prolétaire et du sur-endettement. Si tu sens que tu es ce bâtisseur dont l’Afrique a besoin, c’est à toi que je m’adresse, c’est à toi que je dédie cette série de leçons. Afin que tu ne regrettes jamais de ne pas être parti en aventure.
Comme d’habitude, en utilisant la technique de rédaction des thèses de doctorat en vigueur dans le monde, je vais m’exprimer à travers les voix les plus crédibles que la mienne, avec des sources les plus incontestables, plus irrécusables que la mienne mais qui traduisent mieux ma pensée.
L’objectif de cette démarche depuis 14 ans, est de vous faire comprendre que ce n’est pas parce que vous entendez de moi une information pour la première fois qu’elle est forcément fausse.
Ce n’est pas parce ce que c’est l’ancien pousseur du ghetto le plus pauvre de Nkongsamba qui vous parle que ce que je dis n’est pas vrai. Alors, je vous pose le postulat de départ et l’argumente à travers les sources d’information ayant suivi une rigueur scientifique dans la manière de les énoncer.
Dans notre analyse, comme vous l’aurez déjà remarqué, je ne cite que les informations provenant des quotidiens canadiens de premier plan. Mon propre point de vue ne vient qu’en introduction ou en conclusion.
Sans plus attendre, commençons notre leçon du jour pour aller à la découverte du cauchemar des médecins africains qui vont chercher fortune au Canada et qui trouvent des postes libres pour devenir taximan.
Selon L’Encyclopédie Canadienne, au chapitre intitulé :
“Ségrégation raciale des Noirs au Canada”
On peut lire ceci :
Les universités canadiennes, plus particulièrement les facultés de médecine, rejettent souvent les candidatures des étudiants noirs en raison de leur race. C’est notamment le cas de l’Université Dalhousie, de l’Université de Toronto, de l’Université McGill et de l’Université Queen’s. Les étudiants noirs qui sont admis font face à des restrictions que les étudiants blancs n’ont pas. Seuls quelques hôpitaux acceptent des internes noirs en médecine. Les femmes noires qui posent leur candidature pour étudier en soins infirmiers sont également confrontées à des restrictions raciales.
Au chapitre intitulé :
“Ségrégation scolaire des élèves noirs au Canada”
Voici ce qu’on peut lire :
Écoles de médecine
En 1918, l’assemblée de l’Université Queen’s située à Kingston, en Ontario, vote pour interdire l’admission d’étudiants noirs à son programme de médecine.
La décision est attribuée à l’intolérance raciale des résidents blancs locaux. Ces derniers ne veulent avoir aucun contact physique avec des médecins noirs. Cependant, un autre facteur clé a influencé la décision de l’assemblée.
L’Université Queen’s subit également de la pression de la part de la American Medical Association (AMA), une organisation médicale professionnelle qui évalue les écoles de médecine des États-Unis et du Canada. La AMA veut que l’Université Queen’s expulse ses étudiants noirs.
Fondée en 1847, la AMA n’a accueilli des médecins noirs que vers la fin des années 1960. Cette restriction raciste est pratiquée à l’Université Queen’s jusqu’en 1965. La politique demeure en vigueur jusqu’en 2018(…)
Soins infirmiers
Les écoles de soins infirmiers refusent souvent l’admission aux femmes noires. C’est particulièrement le cas lorsque la profession infirmière se développe au Canada du début du 20e siècle jusqu’à la fin des années 1940. L’explication courante de cette pratique discriminatoire est que les patients blancs ne veulent pas être touchés par des infirmières noires.
Dans certains endroits, comme à Montréal, les femmes noires qui arrivent à suivre une formation d’infirmière sont limitées au traitement des patients noirs.
Jean-Paul Pougala
Lundi le 12 février 2024