Les paillettes et les parures, elle les voit comme tout le monde dans les magazines. Elle pourrait pourtant se le permettre,mais a de tout temps choisi de tendre la main à l’autre. Au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Maroc,au Ghana… et au Cameroun, Odile Yogo s’est toujours distinguée par sa philanthropie, chose extrêmement rare de nos jours; prête à sacrifier sa vie de famille et se lancer dans de grandes batailles pour faire libérer un tel, injustement emprisonné, comme ce fut le cas au Maroc à la fin du siècle dernier. Femme rassembleuse, mère exemplaire, épouse modèle. Si le mot “altruisme” n’avait pas existé, j’aurais proposé qu’Odile Yogo en gréé un, mais comme il existe déjà, je proposerais bien au Larousse de lui donner un nouveau synonyme: YOGO C’est cette femme à la vision futuriste et constructive qu’une bonne partie des populations de Makak, sa ville natale, n’a pas compris, quel dommage! Jésus n’avait-il pas été sacrifié par ses propres frères? En décidant de ne pas la choisir, Makak perd une bâtisseuse. Merci Odile Yogo, merci Sita. JMTV+