Après environ trois années de silence, c’est sur Jmtvplus, qualifié de “Voix des sans voix” par le Général Valsero, que Christophe Junior Zogo, ex -commissaire de police, activiste politique, lanceur d’alertes, a choisi de faire son retour sur la scène politique, onze mois seulement avant les élections présidentielles au Cameroun.
Dans la première partie de cette émission qui s’étend sur plusieurs épisodes, le natif de Sa’a, lève le voile sur certaines incongruités qui galopent dans la communauté camerounaise, que ce soit celle resté sur place que de la diaspora. Certains d’entre ceux-ci, fervent supporter de Monsieur Paul Biya et du RDPC, son parti, combattrait Christophe Junior Zogo en journée, et retourneraient le voir la nuit tombée, pour lui demander “de les parrainer afin qu’ils obtiennent un statut de réfugier politique”, une déclaration que confirme Joël Didier Engo.
L’ex-commissaire évoque aussi les circonstances de son arrivée en France; où il arriva en 2007 et demanda l’asile politique qu’il obtint, et plus tard la naturalisation.
Pour revenir sur ses démêlés au Cameroun, Christophe Junior Zogo dit avoir été, malgré lui, fait les frais d’une guéguerre entre deux personnalités proches du Président Biya.
Pour égayer cette première partie, c’est un talent camerounais qui s’y prête. Aurélien Priso qui joue 14 instruments de musique et qui est aussi auteur-compositeur, qui fait l’amitié à ses compatriotes en leur distillant quelques biscottes musicales.
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