Pour Monsieur Abel EIMBI LOBE, le changement de la Constitution camerounaise de 1997 fut un piège tendu aux Députés camerounais par le Président Paul Biya, piège dans lequel ceux-ci tombèrent tous, ou presque. Le principe constitutionnel de la mise en place progressive des institutions de la décentralisation, 20ans après, est toujours sur la route, et lorsque l’on connait l’état des routes camerounaises, on est en droit de se demander à quand l’arrivée.
A PROPOS DES ELECTIONS EN 2018 AU CAMEROUN
Le Conseiller Municipal de Douala 5 estime que « 2018 est une année exceptionnelle dans l’histoire du Cameroun, car c’est pour la première fois que toutes les élections structurantes du pays se tiendront au cour de la même année… », il lance donc un appel aux Hommes politiques du pays, et aussi aux électeurs…
PEUT-ON AVOIR DES ELECTIONS TRANSPARENTES AU CAMEROUN ?
Là aussi Monsieur Abel EIMBI LOBE rassure que l’opposition camerounaise a, en amont, « travailler main dans la main sur l’avènement d’un organe indépendant… ». Ses amis politiques et lui ont « enlevé l’organisation des élections des mains des Gouverneurs, Préfets et sous-préfets, les mettant ainsi hors-circuit ; c’est désormais Elections-Cameroon (ELECAM) qui sans occupe, une structure créée avec l’aide du Commonwealth et non pas de la Francophonie… » L’avènement d’ELECAM en 2012 ayant eu pour effet bénéfique la destruction du fichier électoral du Ministère de l’Administration Territorial, qui organisait les élections au Cameroun, pour le remplacer par un autre informatisé et plus fiable.
QUI POUR REMPLACER PAUL BIYA ?
Sa réponse est sans ambiguïté : « un ressortissant de la zone anglophone », qu’il appelle de tous ses vœux de voir émerger au sein du RDPC, parti au pouvoir, ou de l’opposition.
AKERE MUNA ?
Oui mais… RÉSUME « l’arrivé d’un ressortissant anglophone à la tête du Cameroun serait 50% de la crise anglophone de réglée… »
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