De source sécuritaire, ce projet est instigué par le ministre camerounais de l’administration territoriale Paul Atanga Nji soutenu par le secrétaire général de la présidence de république camerounaise Ferdinand Ngo’o Ngo’o.
« Si vous avez pu le constater, depuis bientôt une semaine les avocats du président Maurice Kamto sont interdits de le rencontrer. Et cela fait trois jours déjà que même son épouse ne l’a pas vu. Il nous a été instruit de l’isoler au maximum », a confié à Africa Info une source policière sous anonymat.
Selon la source, une réunion sécrète s’est tenue le 10 février dernier à la présidence de la république pour décider du sort à réserver à M. Maurice Kamto face à la pression de la communauté internationale qui exige sa libération et celle d’autres manifestants embastillés dans le cadre des manifestations pacifiques du 26 janvier dernier.
Étaient présents : Paul Atanga Nji, Jean De Dieu Momo, Luc Sindjoun, Ferdinand Ngo Ngo, Louis Paul Motazé, Réné Sadi et le commandant du GSO Martin Claude Foh Soua.
Au cours de cette rencontre qui aura duré environ 5 heures, l’idée de l’empoisonnement de M Maurice Kamto a été avancée par Paul Atanga Nji fortement soutenus par Ferdinand Ngo Ngo et Jean De Dieu Momo.
Une idée qui a bouleversé certains participants qui n’ont pas caché leur crainte si jamais cela se réalisait. Même des officiers de police présents ont désapprouvé ce projet macabre du ministre camerounais de l’administration territoriale, estimant que l’on ne pouvait pas pousser aussi loin le bouchon.
Pour Atanga Nji, même si Maurice Kamto doit être libéré, il faudrait qu’il traîne a sa sortie des séquelles qui l’empêcheront de troubler leur sommeil.
« Il faut rapidement faire connaître ce projet d’assassinat du professeur Maurice Kamto à l’opinion nationale et internationale », a exhorté la source, déclarant craindre désormais pour sa vie.
Toutes nos tentatives d’avoir la version du ministre camerounais de l’administration territoriale n’ont pas prospérées. Idem pour le ministre camerounais de la communication.
Alain Eko, Ai Yaoundé