justice pour martinez zogo
Un journaliste doit-il faire de la rétention délibérée d’information sur un crime crapuleux commandité par des dignitaires du pouvoir en place, dont des “sources crédibles” ont en plus pris le soin de le ternir informé durant tout le processus, jusqu’à quelques minutes ou heures après l’assassinat de son confrère?
Derrière quelle justice ou police peut-il ou doit-il se retrancher pour justifier sa non contribution à la manifestation de toute la vérité sur une disparition forcée déjà officialisée par le pouvoir en place?
Cela participe malheureusement d’une forme de collusion passive avec des coupables présumés, qui a pu laisser à ces derniers toute la latitude nécessaire pour formuler une version arrangée des faits, de dissimuler la dépouille, puis de la ressortir au moment opportun.
Comment comprendre ça autrement???
C’est franchement consternant d’en arriver là.
Joël Didier Engo, Président du Comité de libération des prisonniers politiques – CL2P