Bertrand ZIBI: “NOUS N’ACCEPTERONS PLUS QUE Ali BONGO TUE UN SEUL GABONAIS POUR SE MAINTENIR”. 1ère Partie

BŒUF-POLITIQUE AVRIL 2023

Invité :    Bertrand ZIBI ABEGHE

Présentation portrait : Ancien député du PDG, parti au pouvoir depuis…vous venez de passer un peu plus de 6 années en prison dans votre pays ; avant de revenir sur cette douloureuse page de votre vie et aussi les raisons et vos conditions de détentions, nous allons commencer par votre actualité, si vous voulez bien.

Q- Il est en France voici plusieurs mois, qu’est-ce qui l’a emmené en Europe ?

Q- Mercredi 29 mars 2023, il avait été reçu au parlement européen, qu’est-il y allé demander aux parlementaires ?

DEROULEE DE SON AFFAIRE

Nous sommes le 23 juillet 2016, en pleine campagne électorale pour la présidentielle d’août 2016, vous êtes alors député du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), et vous décidez en plein meeting à Bollosoville de claquer publiquement ceci chef de l’État Ali Bongo, candidat à sa succession.

Vous allez ensuite décider de soutenir Jean PING, candidat majeur de l’opposition.

Deux décisions qui ne seront pas sans conséquence.

Q- j’étais à Libreville ce samedi 23 juillet 2016 et me suis posé cette question-ci : « pourquoi a-t-il choisi ce jour-là, et surtout pourquoi en public » ?

Le 31 août 2016, A la suite de la proclamation des résultats controversés donnant le président Ali Bongo, des événements aujourd’hui encore troubles vont se dérouler dans votre pays, vous êtes arrêté avec plusieurs autres, et transféré à la Direction générale des recherches (DGR), il se dit que vous y avez été maintenu au secret durant les quatre premiers jours de détention

Q- Est-ce vrai ou faux ?

Q- Il se dit également qu’il y a subi des violences, est-ce vrai ou faux ?

Il est ensuite transféré à la prison centrale de Libreville au « Gros Bouquet »,

Q- y a-t-il trouvé des fleurs ou autre chose ?

Une détention provisoire qui a duré des mois (8 mois) va s’en suivre pour vous particulièrement.

À plusieurs reprises, vos avocats déposent des demandes de liberté provisoire que le juge d’instruction rejette à chaque fois…etc

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