L’information vient d’être publiée par le journal l’Épervier dans sa parution de ce jeudi 17 juillet 2019. Selon le journal, les groupes Bassa-Bâti-Mpo’o auraient revendiqué une autonomie régionale lors d’une rencontre tenu le 22 juin dernier à l’évêché d’Edéa.
Au cours de cette réunion, les fils et filles du département de la Haute-Sanaga -qui se trouve actuellement dans la région du Littoral-auraient réclamé d’avoir leur propre région en vue d’avoir une autonomie administrative et culturelle.
A en croire le journal, cette revendication serait portée par le président de l’Association des Enseignants Bassa-Bati-Mpo’o des Universités du Cameroun (ASEBAMUC) Bitonj Ndombol.
« Pour soutenir leurs revendications, les Bassa-Bati-Mpo’o évoquent un certain nombre de problèmes, entre autres, le problème de développement, de cohésion sociale et de vivre ensemble », écrit le journal.
A l’observation, souligne le journal, ses raisons ressemblent « étrangement » aux arguments soulevés par les séparatistes anglophones qui réclament l’indépendance des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
« Certains analystes politiques s’interrogent sur l’urgence et l’opportunité d’une telle revendication. (…) Le peuple Bassa par ce cri de cœur n’est pas en train de vouloir donner raison aux séparatistes anglophones ? », s’interroge le journal L’Epervier. Et de préciser que les sécessionnistes pourraient se réjouir en pensant que toutes les régions sont à mêmes de « soutenir leur cause belliciste ».
Plus loin, le journal précise que ces revendications qui se multiplient suscitent des inquiétudes chez certains Camerounais qui craignent qu’un éventuel affaiblissement du pouvoir central ne puisse favoriser la balkanisation du Cameroun.
Source: camerounweb.com (Juillet 2019)