C’est en fin mars que l’accord a été passé à Abidjan. L’objectif est de faire en sorte que les sentiments anti-français généralisés en Afrique de l’Ouest et sur les réseaux sociaux se calment. La rencontre n’a pas été médiatisée et les travaux ont pris 4 jours.
Ils étaient des activistes de renommée, des hommes politiques, des journalistes, des étudiants et des responsables d’OSC venus du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Mali, de la Guinée Conakry et du Tchad. Il y a eu d’autres nationalités africaines que nous n’avons pas pu identifier.

La méthode de travail a été difficile à trouver dès le premier jour. Mais au deuxième, il est convenu de deux choses :
Premièrement, il faut arriver à stopper l’amour de plus en plus croissant que la jeunesse a envers le Russe et ses symboles. Pour y arriver, il faut prêcher l’évangile de l’autonomie, c’est-à-dire, faire comprendre à la jeunesse que leurs ancêtres se sont battus seuls pour leur léguer des pays avec des frontières précises. Faire comprendre à la jeunesse qu’il n’y a pas une puissance qui viendra les sauver et qu’il faut se battre seule.
Cette idée est soutenue par les participants parce qu’elle pourra, sur fond d’un patriotisme, déconnecter un peu la jeunesse envers les Russes afin qu’on puisse passer à la deuxième étape.

Deuxièmement, l’étape deux de cette stratégie est la politique d’attirance. Plusieurs OSC, Associations et regroupements indépendants vont être créés.
L’objectif de ses structures c’est de mener des actions qui rejettent toute intervention étrangère, sauf que le paradoxe est qu’elles sont financées clandestinement par les initiateurs de la rencontre d’Abidjan. Le stade ultime du fonctionnement de ces structures est de faire en sorte qu’on aie l’impression qu’aucune puissance n’a l’exclusivité des pays concernés, mais au fond, l’élite qui est entraine d’être préparée recevra toutes les stratégies de la France. La formule est simple : avoir des jeunes acquis à la cause française et la France s’effacera de la surface pour se consacrer dans les racines. Il est convenu de mettre l’accent sur les réseaux sociaux.

Au Burkina Faso, cet activisme a déjà commencé. Ils sont moins tolérants et plus virulents envers quiconque qui tente de les contredire. Ils parlent moins de la France (c’est la première consigne). Ils parlent plutôt de la jeunesse qui doit se départir de recourir les autres puissances pour lutter contre le terrorisme. Il est convenu aussi que l’Élysée va contacter les présidents <>😂 pour mener une communication politique plus souple dans le dilatoire pour calmer les ardeurs en attendant que les structures à installer soient opérationnelles.
Chers internautes, vous êtes informés. C’est la nouvelle donne que nous vous avons communiquée ainsi. À vous de voir.
De ma part, je suis convaincue qu’au stade actuel, seuls notre courage et notre détermination ne nous suffisent pas, il faut avoir un soutien. Aucune balle, ni un drone n’est fabriqués sur notre sol. Il faut recourir à des partenaires sincères avec des technologies militaires adaptée au besoin du moment. Que ce partenariat soit chinois, indien, turc, Coréen, américain, britannique, etc, cela ne dérange pas. Avoir un partenaire ne veut pas dire être lâche. Nos ancêtres tirailleurs sénégalais ont défendu l’Europe mais cela ne fait pas d’eux des lâches, alors qu’ils avaient de l’armement face à Hitler.
Aucun partenariat en temps de crise ne remet en cause le patriotisme et le courage d’un peuple.

NB:

  1. Nous n’avons pas la preuve que les autorités actuelles du Burkina Faso ont été au courant de cette rencontre, parce qu’il n’y a pas eu de traces officielles malgré nos fouilles; Nous leur dédouanons par principe et par logique.
  2. Chaque participant a empoché au moins 15.000.000 FCFA en attendant l’assaut final. D’autres récompenses plus importantes sont prévues;
  3. Pour reconnaître ces gens, il faut remarquer qu’ils demandent aujourd’hui à la jeunesse de voler de ses propres ailes sans condamner ce vieux partenariat avec la France qui n’a pas apporter des solutions. Ils citent nos ancêtres pour couronner leur Deal Abidjannais.

Rabin Mucharaff

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