«… Plus qu’une bribe… La liberté », est le nouveau roman de Thomas Serges YEMGA, militant du MRC, qui a passé près de deux années en prison, un séjour carcéral qu’il a mis à profit pour réfléchir, et surtout écrire ce livre témoignage détonant en révélations. Morceaux choisis de quelques extraits: “… _Lorsque le cliquetis de la targette du portail de la prison se referma derrière nous ; et nous émergeâmes sur une grande cour pas assez éclairée des bureaux administratifs fermés à cette heure de la nuit qui se situaient des deux côtés. On nous demanda avec un ton violent de nous déchausser et puis de nous asseoir à même sol ce que nous fîmes tous. – vous venez faire vos choses de bamis là ici chez nous hein…? Attendez on va vous montrer !! C’était une gardienne qui nous lançait ces paroles avant de se lancer dans une discussion en langue maternelle avec une de ces collègues. Nous étions des bêtes curieuses qui attiraient l’attention ; des gardiens qui chacun à son tour, venait regarder et de temps en temps, au gré des proximités géographiques avec le régime en place, des paroles méchantes nous étaient lancées. Parfait était le seul parmi nous qui se fit reconnaître par quelques gardiens ; il avait avant cette épisode été pendant une période visiteur de nombreux de détenus à qui il faisait grâce de sa charité humanitaire….”
Le MRC est un état d’esprit !!
“…je me plais à le dire à chaque fois qu’il m’a été permis de parler de ce parti. On y adhère parce qu’on a un sens élevé de la nation sinon on sortira très vite déçu. Je n’ai pas adhéré dans ce parti au sortir d’une campagne ou d’un meeting et je dois dire que comme plusieurs camerounais, j’avais déjà fait le deuil d’un Cameroun nouveau vivant de l’égoïsme et de la recherche de mon propre profit personnel ; oui je l’admet, j’ai un passé peu glorieux dans la lutte que menait depuis des années certains de nos leaders actuels ; mais je peux me vanter d’avoir été préservé des chemins de travers qui sont la norme de notre société propice à la corruption. Mon intérêt déjà sera retenu par un discours de fin d’année du président Kamto que je vais découvrir par un ami commun que j’avais avec le senacom (secrétaire national à la communication) du MRC ; le docteur LIPOT. À partir de là va s’installer un échange de messages où le monsieur prendra le temps pour un peu plus me parler de son organisation politique…”