Lors de son passage sur le plateau de l’émission « La cours des grands » sur la radio des Artistes (RDA) le samedi 18 janvier 2020, Mr Messanga Nyamding s’était exprimé sur les sujets qui faisaient, et continuent de faire l’actualité au Cameroun. A cette occasion il avait déclaré ceci : « Je suis le seul dépositaire du testament politique, et idéologue, du président de la République » En tant qu’idéologue du Président Paul Biya, pourrait-on de ce postulat lui imputer les multiples loupés du chef de l’Etat camerounais en 38ans au pouvoir? En 2019, Mr Messanga Nyamding aurait fait savoir qu’il regrettiez d’avoir choisi le RDPC et Paul Biya, c’était le 3 décembre 2017, chez nos confrères de STV, il aurait même été plus loin en détruisant le bilan de Biya face à celui d’Ahmadou Ahidjo, que qu’il qualifiait, nous le citons : « de bâtisseur de l’Etat du Cameroun moderne ». Il avait aussi ajouté que: nous le citons toujours, « N’oubliez pas que quand vous observez la vie du Président Ahidjo, l’IRIC ; l’ENAM ; Polytech ; ESSEC ; ENS, EMIA…toutes ces grandes écoles ont été créées par lui. Je pense qu’il est incontestablement le bâtisseur de l’Etat du Cameroun moderne ». Toutes ces déclarations surprenantes avaient fait dire par certains, qu’il s’agissait de la manifestation d’une déception, qu’il était tout simplement aigri. Car semble-t-il, il s’attendait à obtenir de la part du président Biya, un poste de ministre en remerciement du travail accompli depuis plus de 30 ans. Est-ce exact ? Il s’en explique ?

L’HEURE de PIERRE E. MOUKOKO

1- Comme vous le savez, les relations entre la France les Etats de sa zone d’influence sont de moins en moins bonnes. La diaspora africaine réclame à cor et à cri à la France de leur rendre leur souveraineté qu’elle n’a pas craint de confisquer après les indépendances de pacotille de 1960. Quelles sont selon vous les démarches des Africains pour convaincre la France d’y faire doit et ou, le cas échéant arracher cette souveraineté confisquée ?

2- Depuis le 1 er juillet 2020 les frais d’inscription universitaires pour les étudiants extracommunautaires et parmi lesquels les Africains ont été multipliés par plus de dix : Pour les Etudiants en cycle de licence : de 170€(118 000FCFA) à 2770 € (1millions 800 FCFA) Pour ceux du Master au doctorat, de 243€’ (160 000FCFA) à 3770€ (2 millions 500 000 FCFA). Ces nouveaux montants s’appliqueront dès cette rentrée et ce, pour tous les nouveaux inscrits. Face à cette situation on pourrait à juste titre conclure que la France serait en train de fermer la porte de leurs universités aux étudiants africains. A votre avis quelles sont les marges de manœuvres dont disposent les Etats Africains y ajoutant l’union Africaine pour demander et obtenir de la France de surseoir à cette mesure ? JMTV+

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