LE 22 SEPTEMBRE 2020, NOUS ACCEPTERONS LE SACRIFICE SUPRÊME AFIN QUE LA PATRIE TRIOMPHE !
Camerounaises, Camerounais,
Très chers compatriotes,
Amis du Cameroun,
Au moment où le peuple camerounais rend hommage à UM NYOBE, le père de la lutte de libération, 62 ans après son odieux assassinat, Paul Biya et ses sbires, tous guidés par leur seule soif inextinguible du pouvoir, ont résolument décidé de défier l’ensemble du peuple camerounais. Le faisant, ils ont donné toutes les preuves qu’ils sont insensibles aux milliers de morts consécutifs à la crise anglophone. De la même façon, ils sont demeurés dans leur logique obsessionnelle de la conservation du pouvoir, faisant ainsi fi de la mise en garde du Professeur Maurice Kamto, nouveau leader incontesté et incontestable de la libération du Cameroun pris en otage par un système aujourd’hui aux abois. À la faveur de ses dernières sorties, le Professeur Maurice Kamto, président élu du Cameroun, en a appelé au sens de la responsabilité du régime illégitime de Paul Biya qu’il a invité à ne pas prendre le risque d’organiser quelque élection que ce soit, sans le règlement de la crise anglophone, ni la révision consensuelle du code électoral. Fidèle à sa logique de guerre et son ambition démesurée de conserver le pouvoir en marchant sur les milliers de morts du NOSO et au mépris des canons universels de la démocratie, le régime sanguinaire et autocratique de Paul Biya s’est payé le luxe de convoquer le corps électoral dans l’optique des élections régionales qui, selon leurs macabres prévisions, se tiendront, le 06 décembre 2020.
Le Conseil des Camerounais de la Diaspora (CCD) et la Diaspora Révolutionnaire, en droite ligne du mot d’ordre du Professeur Maurice Kamto, lance un appel sans concession au peuple Camerounais tout entier, en vue d’un soulèvement populaire annoncé pour le 22 septembre prochain. Qu’il nous souvienne tous que le Président élu du Cameroun, S.E le Professeur Maurice Kamto avait invité tous ses compatriotes épris d’amour pour leur pays et des vertus démocratiques, à se mobiliser au cas où les élections venaient à être convoquées au Cameroun sans le respect des deux préalables qu’il avait fort bien énoncés; à savoir le règlement de la crise anglophone devenue un génocide d’une part, et la reforme consensuelle du système électoral d’autre part.
Fort de ce qui précède, le Conseil des Camerounais de la Diaspora (CCD) se joint à tous les résistants camerounais, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays et les invite à se soulever comme un seul homme le mardi 22 septembre 2020. Où que vous vous trouviez ce jour-là, faites entendre vos cris de colère, de détresse et de désapprobation. Soulevez-vous contre la dictature qui a pignon sur rue au Cameroun. Dites en chœur << NON À LA DICTATURE ET AU GÉNOCIDE DANS LE NORD- OUEST ET LE SUD-OUEST>>. Sans distinction de tribus, de religions, de chapelles politiques ni de couleurs idéologiques, barrons la route à la descente aux enfers que nous vivons au Cameroun sans avoir jamais eu le courage de lever véritablement le petit doigt. Le temps est venu pour que la guerre soit vaincue dans le NOSO. Le temps est venu de construire un Cameroun républicain, citoyen et démocratique. Et comme l’a si bien signifié le leader camerounais de la révolution, le Professeur Maurice Kamto,<< SI L’HEURE EST VENUE, ALORS ELLE EST VENUE>>.
Avant le soulèvement populaire du 22 septembre prochain au Cameroun, les Camerounais de la diaspora prendront la situation en main. En prélude à cette date tout aussi fatidique, le CCD invite tous les Camerounais de la diaspora à donner le ton le 19 septembre 2020.
Pour ce, les Camerounais de France se donnent rendez-vous le Samedi 19 septembre au Trocadéro dès 12h pour interpeler une ultime fois la communauté internationale sur les dérives dictatoriales du régime oligarchique qui, depuis 40 ans, pille notre pays et le gère comme on le ferait d’une épicerie familiale.
Nous tenons à dire à Paul Biya et ses tortionnaires qu’en cas d’un petit écart de comportement des forces de l’ordre qui gagneraient à se ranger du côté du peuple assoiffé de changement, nous serons sans pitié en Occident. Sans autre forme de procès, nous rendrons coup pour coup. Nous nous réservons pour l’instant le droit de vulgariser les représailles qui sont en chantier en diaspora et qui seront mises en pratique une fois que les dérives seront constatées à l’occasion du soulèvement populaire, mais pacifique du 22 septembre prochain dont l’objectif avoué est de réclamer purement et simplement le départ du dictateur vieillissant et moribond Paul Biya. Pour nous comme pour la quasi-totalité des Camerounais de bonne foi, << PAUL BIYA DOIT PARTIR>>. Les Camerounais ont donné plusieurs preuves qu’ils ont pris fait et cause pour leur leader légendaire, historique et emblématique, le Professeur Maurice Kamto. En témoigne le boycott massif de la parodie électorale du 09 février dernier qui a été un fiasco à nul autre pareil. Le mot d’ordre de boycott lancé par le Professeur Maurice Kamto a été suivi à plus de 80 pour cent. A-t-il encore été besoin de rappeler que le peuple, à travers ce boycott, a clairement indiqué qui est son leader? Le peuple camerounais s’apprête à faire une démonstration de force ce 22 septembre, dont le point culminant est le départ sans condition du dictateur Paul Biya. << LA VOIX DU PEUPLE, C’EST LA VOIX DE DIEU>>. La révolution des abeilles est en marche et rien ne pourra l’empêcher de déboucher sur la chute du régime corrompu et sanguinaire de Paul Biya. Un régime qui étanche sa soif en s’abreuvant à la source du sang des filles et fils du peuple meurtri du Cameroun.
Ainsi, la Diaspora combattante qui a toujours pris soin d’alerter la communauté internationale sur le très grand risque d’un chaos sociopolitique au Cameroun, entend cette fois- ci contribuer aux côtés du peuple meurtri du Cameroun à la neutralisation et la mise hors d’état de nuire de cette dictature mortifère.
Notamment par la restitution au peuple meurtri de sa souveraineté extraterritoriale à travers la prise irréversible de nos missions diplomatiques à l’étranger jusqu’à l’avènement d’un nouvel ordre politique au Cameroun.
Est-il nécessaire ici de noter que tout ceci s’inscrirait dans la suite logique de toute éventuelle répression que le pouvoir illégitime et liberticide de Yaoundé pourrait être tenté d’exercer dans les tout prochains jours sur les citoyens camerounais en quête de paix, de réconciliation, de liberté et de démocratie ?
Et bien évidemment, toute interférence étrangère allant dans le sens de nous en empêcher et donc de jouer le jeu des éventuelles répressions et tueries, pourrait inéluctablement nous conduire à une impasse voire une issue fatale.
Encore une fois, et on ne le dira jamais assez, toucher à un seul cheveu d’un contestataire le 22 septembre s’assimilerait à une déclaration de guerre. Et si d’aventure ça arrivait, nous hurlerons avec les loups. Qu’on se le dise une fois pour toutes afin que nul n’en ignore ; <<SI L’HEURE EST VENUE, ALORS, ELLE EST VENUE >>. Ce qui est dit est dit !
Peuple camerounais, levons-nous pour parachever l’œuvre des UM NYOBE, Felix Roland MOUMIE, OSSENDE AFFANA, Ernest OUANDIE et tous nos autres héros… !
LE 22 SEPTEMBRE 2020, NOUS ACCEPTERONS LE SACRIFICE SUPRÊME AFIN QUE LA PATRIE TRIOMPHE !
Vive la Diaspora révolutionnaire !
Vive la Résistance !
Vive le peuple réconcilié du Cameroun !
Vive le Cameroun libre !
Fait à Paris, le 13 septembre 2020
Le Général-Président Robert WANTO
Les Porte-Paroles Henri KINGUE KWATE & Narcisse BANEGA