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Après Meghan Markle, au tour de la princesse Märtha Louise de briser le silence sur le racisme dont souffre encore la communauté noire, aux États-Unis comme partout ailleurs. Ce jeudi 4 juin sur Instagram, la fille aînée du roi Harald V de Norvège a voulu témoigner du racisme dont son compagnon, Durek Verrett, fait l’objet au quotidien.
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La princesse de 48 ans dit avoir ouvert les yeux sur le racisme depuis qu’elle partage la vie de Durek Verrett, un chaman californien connu notamment pour avoir été le gourou de Gwyneth Paltrow. Dans un post Instagram, elle confie : «Être [sa] petite amie m’a appris beaucoup sur la suprématie blanche et sur la façon dont j’ai consciemment ou inconsciemment pensé et agi envers la communauté noire.» «Je n’en suis pas fière, mais je me rends compte que j’ai besoin de mieux comprendre ce système profondément enraciné pour pouvoir participer à son démantèlement. En tant que personne blanche, j’ai besoin de m’éduquer, de devenir meilleure et de ne plus être seulement contre le racisme mais de devenir anti-raciste», poursuit-elle.
“Nous avons tous les deux reçu des menaces de mort”
Pour Märtha Louise de Norvège, le racisme s’exprime non seulement par de la discrimination pure mais aussi par des mini détails tout sauf anodins. Parmi lesquels «la façon dont les gens évitent Durek», «les amis qui supposent qu’il ment à propos de tout», «les gens en haut placés qui lui disaient “Comment osez-vous penser que je serre votre main?” quand il tendait la main pour dire bonsoir (avant la crise du Covid-19)». «Les gens pensent qu’ils ne sont pas racistes, mais ils ne connaissent personne avec une couleur de peau différente de la leur, à part les personnes qui travaillent pour eux», dénonce-t-elle.
L’ex-épouse de l’écrivain défunt Ari Behn regrette aussi les spéculations de certains qui prétendent que Durek Verrett cherche, en réalité, à l’«exploiter financièrement». «Nous avons tous les deux reçu des menaces de mort pour être ensemble et chaque semaine on nous dit que nous devrions avoir honte pour notre peuple et nos familles d’être ensemble», déplore-t-elle. Des critiques qui n’auront pas eu raison de son couple.