Maurice Kamto mangera tous les plats camerounais et gouvernera avec toutes les ethnies à la présidence du Cameroun…
Que cela soit clairement dit!
Le Nnam Ngon, Le Nnam wondo, Le Ndoba, le Folong,…autant de plats typiquement camerounais appréciés par le nouveau président élu du Cameroun, dépeint curieusement par ses détracteurs ethno-fascistes et principaux soutiens de Paul Biya comme un “dangereux tribaliste anti-Béti”, “anti-bulu” (de l’ethnie de M.Biya).
L’expérience nous apprend pourtant que les racistes et trisbalistes notoires, y compris lorsqu’ils sont engagés en politique, demeurent réticents voire rejettent de manière épidermique tout ce qui peut leur rappeler celles et ceux qu’ils n’aiment pas et n’en veulent pas.
J’en ai fait l’amère expérience avec un célèbre écrivain qui s’identifie comme un “écrivain Bamiléké” lorsque je lui avais conseillé – au détour d’une empoigne autour du “pouvoir des bulu ” – d’aller visiter les musées et galéries privées exposant les oeuvres fang-beti-bulu, afin qu’il arrête d’associer systématiquement tout un peuple aussi riche de son histoire et de ses cultures, à la gouvernance familiale et tribale d’un tyran soutenu par des lieutenants camerounais de toutes les ethnies.
Mal m’en a pris…
Parce que le tribaliste, comme le raciste, se complaît dans une vision binaire et manichéenne des peuples. Il peine donc naturellement et intellectuellement à reconnaître quelque mérite à ceux qu’il considère comme inférieurs, voire des “bêtes” (pour ne pas paraphraser notre “écrivain Bamiléké” à propos des “Bulu”).
Le Professeur Kamto n’est pas de ceux-là, et voit fondamentalement en chacun de ses compatriotes une Camerounaise ou un Camerounais.
JDE