Dans cette seconde partie, Madame Manga dont les idées et connaissances fourmillent, évoque le fait que lors de la décolonisation de son pays, alors que son époux était en poste à l’Ouest du Cameroun, elle découvrit au hasard que certains prisonniers politiques bamiléké ne devaient être derrière les barreaux, car n’étant pas des maquisards mais simplement victimes de règlements de comptes.
Elle explique ensuite comme elle fit pour découvrir que la majorité des officiers, français comme camerounais, au sein de l’armée de son pays, à cette époque là, n’avaient pas le niveau intellectuel pour occuper ces hauts postes. Elle osa poser des question sur ce phénomène à Francis Clerc, Colonel français en charge d’encadrer ceux-ci et s’entendit répondre ceci: “…nous faisons avec les moyens de bord…”. C’est ce même Francis Clerc qui rédigea, selon elle, le code coutumier camerounais. Des critiques, Madame Manga les retourna aussi contre son propre couple en s’étonnant de voir son époux fait Juge d’Instruction, alors que celui-ci n’avait pas, de son point de vu, les compétences requises pour occuper un tel poste. Elle évoque le procès de Msg Ndongmo qui fit défraya en son temps la chronique et explique quel fut le rôle de son époux lors de ce procès. Des révélations en voulez-vous, vous en aurez. La septuagénaire nous révèle surtout que “les banques françaises dupaient les commerçants camerounais” après l’indépendance de son pays, chose qu’elle n’accepta pas et s’employa pour y mettre fin…
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