GENÈSE DE L’AFFAIRE GABAROUM.
Laurent GABAROUM, Français d’ascendance africaine, est entré au service de la Régie Nationale des Usines Renault, le 15 juillet 1975, sous contrat à durée indéterminée, en qualité d’agent productif, catégorie B. Parallèlement, il poursuivait des études supérieures en droit et en économie qui devaient le conduire jusqu’à un doctorat de droit. Les pratiques discriminatoires à l’égard de Laurent GABAROUM ont commencé dès les années 1980 lorsque ce dernier a révélé à la Régie Nationale des Usines Renault qu’il préparait un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées de Gestion, Transport et Logistique Commerciale et une thèse de doctorat en droit. Depuis une quarantaine d’années, l’histoire de la rencontre de Laurent GABAROUM avec l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS n’est pas celle qui ressemble aux longs fleuves tranquilles de bien des cadres de bonne couleur. Une histoire hors du commun où la couleur de peau et le patronyme portent la fatalité de l’échec et engendrent d’étonnants raccourcis racistes et xénophobes. L’histoire d’une expérience judiciaire douloureuse qui fait s’étouffer de honte les sourires satisfaits de l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS célébrant le déni de justice organisé à son profit par la justice française de manière à lui garantir une totale impunité, dans «l’Affaire GABAROUM», au mépris du principe d’équité et d’impartialité dans l’application de la loi relative à la lutte contre la discrimination raciale. Racisme ? Ségrégation ? Apartheid social ? Négrophobie ? Discrimination ? Allons ! Faut-il alors désespérer de la «vitrine sociale de la France», au point de se complaire dans son intolérance raciale et de cautionner sa tentative d’expulser de son propre pays un Français d’ascendance africaine en le rendant éligible à l’«aide de retour au pays», par sélection sur son délit de faciès, lui déniant ainsi ouvertement sa nationalité française, au motif que «La poule n’a jamais pondu d’œufs noirs» ? Un Noir serait-il interdit de prétendre au statut de Cadre et condamné à être agent de sécurité à vie quel que soit son niveau de formation et de qualification ? Oui si l’on suit la trajectoire professionnelle imposée à Laurent GABAROUM par l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS au nom de «l’inégalité des races humaines.»
La conception hiérarchisée des emplois et l’ethnicisation des tâches portent la marque de fabrique de l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS passée maître dans l’art de faire de la discrimination raciale sans le savoir comme Voltaire faisait de la prose sans le savoir. Un Noir Cadre ? Un Noir qui aurait du pouvoir, exercerait des responsabilités, pourrait donner des ordres à des Blancs, ça frise la provocation ? Joseph Arthur de GOBINEAU va se retourner dans sa tombe ! Autant dire que pour l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS, «Le singe n’est pas encore descendu de l’arbre». Les fonctions régaliennes d’encadrement et de direction doivent donc rester des prérogatives exclusives des «Français de souche» voire d’ascendance européenne. Avec beaucoup d’arrogance, de mépris et de cynisme, l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS profite de la procédure de promotion au statut-cadre de Laurent GABAROUM pour déverser un torrent de boue sur le continent noir en se livrant à un violent réquisitoire contre l’Afrique et les Africains, notamment sur la guerre civile et la misère qui règnent sur ce continent en s’épanchant sur «la nature profondément sauvage des peuplades de ces contrées africaines condamnés à s’entre-tuer entre des ethnies hostiles et à mourir de faim depuis que le colonisateur blanc est parti. (à suivre dans la 2ème partie)
Laurent Gabaroum